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Home›Politique›Municipales 2014›Anne Brissaud : « Jean-Pierre Moure n’en a rien à faire des Montpelliérains »

Anne Brissaud : « Jean-Pierre Moure n’en a rien à faire des Montpelliérains »

Par Wally Bordas
7 octobre 2013
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Brissaud ITW 2013-09-17-2La course des municipales de 2014 s’affole à Montpellier. Pendant que le Parti socialiste est en pleine crise interne – noyé entre la concurrence des candidats aux primaires, les candidats dissidents et l’exclusion ou le départ volontaire de certains responsables locaux –, d’autres projets se concrétisent, petit à petit. C’est le cas de celui de la candidate Anne Brissaud, investie par l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI). Nous avons tenu à en savoir davantage sur celle qui estime qu’« il est temps d’en finir avec les socialistes qui ont appauvri les Montpelliérains et ont fait d’eux non seulement les plus pauvres mais aussi les plus taxés de France. »

Anne Brissaud, qui êtes-vous ?

Je suis née à Montpellier en 1977, l’année où Georges Frêche a été élu maire de Montpellier. J’ai donc connu les 36 années de socialisme montpelliérain. J’ai grandi à Montpellier avant de partir en Guadeloupe où j’ai passé mon baccalauréat. Puis je suis revenue à Montpellier à l’Université Paul Valéry, où j’ai passé un doctorat de psychologie sociale et où j’ai écrit une thèse sur le lien entre représentation sociale et image, avec le cas particulier des hommes politiques.

J’ai commencé à travailler avec des hommes politiques pendant leurs campagnes, puis j’ai été assistante parlementaire d’un député à l’Assemblée nationale. Par la suite, j’ai été responsable de la formation des élus locaux à l’Association nationale pour la démocratie locale (au siège de l’UMP). J’ai également travaillé au ministère du Travail et au ministère du Budget. À partir du moment où j’ai eu ma thèse, j’ai monté une entreprise de recherches appliquées en psycho-sociologie et de conseil stratégique. Mon objectif n’était pas de faire carrière en politique mais de découvrir de l’intérieur le fonctionnement des institutions françaises. À partir de 2011, je me suis sentie légitime et me suis présentée aux législatives. [NDLR : candidate Parti Radical – UMP dans la deuxième circonscription de l’Hérault, elle a échoué (33,65% des voix) face à Anne-Yvonne Le Dain du Parti socialiste (66,35%).]

Anne Brissaud

Anne Brissaud – Crédit photo : ©Arnaud Huc

Vous vous êtes alliée à l’UMP pour les élections législatives en 2012. Aujourd’hui, le referiez-vous ?

Aujourd’hui, on est vraiment indépendant de l’UMP et les positions qu’on prendra seront des positions indépendantes. Cependant, pour Jean-Louis Borloo, le seul partenaire possible est l’UMP et la droite républicaine et aucun partenariat n’est envisageable avec le PS.

Entre votre alliance avec l’UMP aux élections législatives de 2012 et votre alliance avec le MODEM pour les municipales de 2014, vous ratissez un peu large, non ?

Nous souhaitons reconstruire un centre fort à Montpellier et ferons équipe avec le MODEM pour les municipales afin de nous présenter unis aux Montpelliérains. L’UDI et le Modem travailleront donc main dans la main pour cette campagne face aux socialistes. Pour le moment, l’objectif est de rassembler notre famille et de nous retrouver autour de projets communs. Ensuite, nous définirons les contours de cette union. Donc nous n’en sommes pas à décider qui sera tête de liste.

Votre ancien adversaire direct à l’investiture de l’UDI, Joseph Francis, ne cesse de vous mettre des bâtons dans les roues ces derniers temps. Vous pensez qu’il finira par se ranger derrière vous ?

Je ne sais pas. C’est un personnage particulier. Tant qu’il utilise son énergie pour taper contre l’incompétence des socialistes, il n’y a pas de problème. Le moment venu, quand on en sera à l’élaboration finale de la liste, j’espère qu’il saura m’apporter des solutions. De son côté, il a été investi pour tenter de devenir Président de l’agglomération, mais en aucun cas maire de Montpellier. En tout cas, pour le moment, vis-à-vis de moi, il a visiblement la même attitude qu’il avait au moment des législatives et je trouve ça regrettable. Mais je ne doute pas qu’il sache devenir raisonnable. Quoi qu’il en soit, j’ai le soutien de Jean-Louis Borloo comme Rama Yade et la plupart des membres de la commission d’investiture.

Aujourd’hui, on entend beaucoup de critiques acerbes de votre part concernant les socialistes qui sont là depuis votre naissance. Vous, concrètement, qu’est-ce que vous changeriez ici, à Montpellier ?

Le plus important pour moi, c’est de remettre les Montpelliérains au centre de toutes les décisions qui sont prises par la municipalité et par les élus. À chaque proposition, on doit se demander : « Est-ce que ce que je prévois va servir aux Montpelliérains ou pas ? » Aujourd’hui, l’inverse se passe : ce sont les Montpelliérains qui servent la collectivité. Ce fonctionnement ne me convient pas du tout et c’est le contraire de pourquoi je me suis engagée en politique. Les élus sont là pour favoriser la vie des Montpelliérains, pas leur propre vie. Aujourd’hui, les impôts des Montpelliérains nourrissent les socialistes. Depuis 36 ans que les socialistes sont au pouvoir, le taux d’imposition n’a cessé d’augmenter, il est le plus élevé de France ! [NDLR : ce que conteste une étude de Capital, parue cet été : Montpellier ne se classe que 106e, la commune la plus imposée de France étant Yerres, dans l’Essonne.] [Réponse d’Anne Brissaud à la Note De la Rédaction.]

Comment vous feriez pour changer cette situation ?

La solution, c’est de favoriser tout ce qui peut encourager l’activité. Nous devons viser l’excellence. Par exemple, il faut que l’université de Montpellier devienne l’une des meilleures sur le plan national, voire même international. De même sur le tourisme, on se dit « ville touristique » mais on constate sans arrêt que la ville est sale et pas accueillante pour les touristes. En repartant, ils se disent : « Montpellier, c’est une belle ville mais elle est pauvre et sale ». Il faut donc activer tous les leviers de l’activité autour du tourisme, des universités et créer des partenariats public-privé si nécessaire.

Quelles mesures prendriez-vous pour créer cette activité ?

Cela sera dévoilé tout au long de la campagne. Les mesures phares vont être celles qui seront des leviers pour l’activité. Nous allons mettre en œuvre notre plan Marshall pour l’activité.

Quel est-il ?

Par exemple, concernant le tramway : depuis qu’il existe à Montpellier, les embouteillages ne cessent d’augmenter. Ce sont des conditions qui ne sont pas propices au développement de l’activité. Aujourd’hui, tout est fait par les socialistes pour supprimer la voiture de Montpellier. Je suis tout à fait opposée à ça et je pense qu’il faut, au contraire, faciliter la vie des automobilistes, afin d’améliorer la vie de ceux qui ont une activité. Une des priorités sera de faire un plan de la circulation plus cohérent.

Vous déclariez dans une interview que vous souhaitiez faire converger l’action de la mairie avec celle de l’agglomération. Comment vous y prendrez-vous ?

Pour moi, l’objectif est que l’on parvienne à faire travailler les collectivités ensemble. Aujourd’hui, on voit bien que tous les pouvoirs sont entre les mains des socialistes qui n’arrivent même pas à s’accorder et se rejettent la faute les uns sur les autres. Jean-Pierre Moure évoque la propreté de la ville dans ses discours pour la mairie de Montpellier. Mais la levée des ordures ménagères, c’est la compétence de l’agglomération. Pourquoi, aujourd’hui, puisqu’il a la compétence, à l’agglomération, de relever les ordures correctement et d’organiser le tri, il ne le fait pas ? Il nous fait croire que, quand il sera maire de Montpellier, ça changera tout. Moi, je considère que Jean-Pierre Moure n’en a rien à faire des Montpelliérains. La seule raison qui le pousse à se présenter à la mairie de Montpellier est de conserver son siège à l’agglomération. Pour cette raison, il ne sera pas un bon maire pour Montpellier.

Anne Brissaud

Crédit © Tiffanie Mazellier

Depuis votre entrée en campagne, vous évoquez beaucoup la paupérisation des Montpelliérains. Quelles seraient vos mesures pour que la tendance s’inverse ?

Aujourd’hui à Montpellier, on a atteint un stade où presque 30% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On est les premiers en France, on a même dépassé Marseille ! Ça prouve bien que depuis que les socialistes ont la mairie de Montpellier, ils n’ont fait qu’appauvrir les Montpelliérains. On est les plus pauvres de France et, en plus, on est les plus imposés. Il y a un effort à faire pour que le pouvoir d’achat de chaque famille montpelliéraine augmente. Il faut donc cesser d’augmenter les impôts, si possible, les baisser. Il faut également revoir les priorités sur le budget municipal pour que le Montpelliérain soit remis au cœur du projet.

Concernant les quartiers les plus pauvres de Montpellier comme la Paillade ou le Petit-Bard, quel projet mettriez-vous en œuvre pour lutter contre cette pauvreté ?

Pour ça, je m’inspire largement des propositions de Jean-Louis Borloo. Mesures qu’il a d’ailleurs mises en place à Valenciennes et qui ont réellement montré qu’il était possible de faire un plan de rénovation urbaine cohérent et qui fonctionne. D’ailleurs, tous les Valenciennois sont ravis de la façon dont Jean-Louis Borloo a fait évoluer leur ville.

Tout ce qui a été fait jusqu’à maintenant à Montpellier va à l’encontre des règles principales de la mixité sociale. À la Paillade, on constate qu’il y a environ 40% de chômage, c’est énorme, ce n’est pas humain et il y a un vrai problème. Tout ce qu’on fera en la matière ne pourra être que mieux que ce qu’ont fait les socialistes jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, les socialistes opposent les Montpelliérains entre eux. Je veux arrêter ça car c’est un frein à l’activité. En tout cas, nous sommes en discussion avec ces personnes qui vivent dans ces quartiers difficiles et qui nous disent ce qui ne va pas. Ils participent eux aussi à l’élaboration du projet. Nous nous rendons compte qu’en matière d’éducation, il faut renforcer les écoles de ces quartiers en revoyant leur fonctionnement et en leur apportant encore plus d’aide. D’ailleurs, à l’UDI, nous sommes pour une refonte totale du système scolaire.

Il y a quelques semaines sur notre journal, un article mettait en avant la difficulté pour les étudiants montpelliérains à se loger. Vous pensez qu’il y a quelque chose à faire pour améliorer cela ?

Oui, bien sûr. Il y a beaucoup d’efforts à faire de ce côté-là. Je pense que les structures qui sont proposées aux étudiants peuvent être complémentaires et mieux organisées. Sur ce point, je travaille beaucoup avec les jeunes de l’UDI qui sont en train d’élaborer un programme à ce niveau-là. Sur ces thèmes-là, à Montpellier, ce sont eux qui nous feront leurs propositions que nous étudierons pour le programme final.

Dans une interview accordée au journal Jeudi Tout il y a quelques semaines, vous avez déclaré que « la ville de Montpellier manque de dynamisme ». En tant qu’étudiants, nous constatons qu’au contraire, elle en déborde. Que vouliez-vous dire par cette expression ?

Il y a dynamisme et dynamisme. On peut faire la fête à Montpellier et on peut bien vivre à Montpellier dans certains domaines. En revanche, à partir du moment où vous allez vouloir rentrer dans la vie active, vous allez vous rendre compte que c’est difficile car il n’y a pas de travail. Actuellement, beaucoup d’étudiants diplômés sont obligés de quitter Montpellier pour trouver un emploi, et ça c’est parce que le passage de la vie étudiante à la vie active n’a pas été géré. Voilà pourquoi je pense que, dans un sens, Montpellier manque de dynamisme.

Vous vous dites du courant « républicain-écologiste-social », l’écologie est donc importante à vos yeux ?

L’UDI est un parti écolo. Jean-Louis Borloo, avec le Grenelle de l’environnement, a montré que l’écologie pouvait être utilisée de façon très pragmatique. On a pu montrer qu’il y avait des mesures clés pour arriver à faire de l’écologie intelligente et responsable dans le sens où, pour que l’écologie fonctionne, il faut qu’elle soit durable. À Montpellier, nos projets tiennent compte d’une évolution et d’un confort des Montpelliérains. L’idée n’est pas de les empêcher de vivre en étant dogmatiques. En revanche, on considère que pour le tri sélectif, à Montpellier, l’usine de méthanisation qui a été créée à l’époque de Georges Frêche est une catastrophe écologique : non seulement elle ne fonctionne pas mais, en plus, elle pollue l’air environnant.

De même, les gens ne trient pas leurs déchets à Montpellier car on ne les y incite pas. Il faut que les élus arrivent à se responsabiliser là-dessus et à devenir des prescripteurs du geste éco-citoyen. Il faut que l’on réfléchisse à comment pousser intelligemment les Montpelliérains à faire leur tri.

Vous qui êtes de centre-droit, que pensez-vous du rapprochement idéologique de la droite avec l’extrême droite ?

À l’UDI, notre position est très claire : aucun accord n’est possible avec le Front national.

Si on vous laissait le mot de la fin, comment concluriez-vous cette interview ?

Je dirais… Redonnons le pouvoir aux Montpelliérains à Montpellier et faisons en sorte d’inverser la tendance. Faisons de Montpellier la gagnante !

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Wally Bordas

Wally Bordas

Co-fondateur du journal en ligne Le Nouveau Montpellier. Journaliste et ancien étudiant montpelliérain.

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