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Culture
Home›Culture›Archéologie : à Lattes, on apprend à connaître les Étrusques

Archéologie : à Lattes, on apprend à connaître les Étrusques

Par Annabelle Delaporte
18 décembre 2015
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La « Momie de Zagreb » : texte étrusque réutilisé comme bandelettes sur momie égyptienne

La « Momie de Zagreb » : texte étrusque réutilisé comme bandelettes sur momie égyptienne

Depuis le 17 octobre et jusqu’au 29 janvier 2016, le musée archéologique Henri Prades, à Lattes, accueille l’exposition « Les Étrusques en toutes lettres : écriture et société dans l’Italie antique » qui propose un panorama de la civilisation étrusque à travers ses traces écrites. Pour l’occasion, de nombreux objets épigraphiques ont été rassemblés, avec la collaboration de grandes institutions telles que le musée du Louvre, le musée archéologique de Florence, ou encore celui de Zagreb. Une collection exceptionnelle et fascinante.

Mais qui sont les Étrusques ?

Méconnus du grand public, ils sont pourtant une civilisation majeure de l’Italie antique. Située à l’emplacement de l’actuelle Toscane, l’Étrurie prospérait, riche de sa culture et de son commerce, alors que Rome n’était encore qu’une colline sauvage, investie tout au plus de cabanons dispersés. D’ailleurs, les premiers souverains romains étaient Étrusques, si l’on en croit la légende qui n’est certainement pas dépourvue d’une part de vérité. Et de surcroît, les différents aspects de la culture romaine, quand ils ne sont pas une adaptation de l’influence grecque, leur viennent souvent d’Étrurie. Au fil des siècles, c’est Rome qui finalement assoit sa domination sur toute l’Italie. Mais malgré cela, la mémoire de ce grand peuple mystérieux, pourvu d’un patrimoine remarquable, subsiste à travers la richesse de ses productions matérielles.

Des Étrusques à Lattes ?

Il s’agit d’un peuple expansif, qui affirme sa présence bien au-delà de son territoire. Il faut garder en tête qu’à cette époque à cheval entre la protohistoire et l’antiquité historique, les échanges commerciaux et humains sont nombreux et se développent en vastes réseaux de communication. Y compris sur le site de Lattara, que l’on peut apercevoir juste derrière le musée. Ce site fut fouillé pour la première fois par Henri Prades à partir de 1963. C’est une découverte qui a à la fois contribué à enrichir le patrimoine de la région et donné lieu à la création d’un important centre de recherche, dont fait partie le musée. En effet, la cité antique de Lattara s’est révélée être un port très important, cosmopolite, regorgeant de trésors de connaissance. Et si elle semble être l’oeuvre de populations locales, la trace d’une présence étrusque y est attestée dès sa fondation au VIème siècle avant J.-C. par des éléments épigraphiques.

Galet gravé d'un signe étrusque, retrouvé dans les niveaux de fondation de Lattara par Henri Prades © L. Damelet

Galet gravé d’un signe étrusque, retrouvé dans les niveaux de fondation de Lattara par Henri Prades
© L. Damelet

Une fenêtre intime sur une vie passée

L’exposition a pour but de tirer les grandes lignes de ce que révèlent les traces écrites sur un monde encore insaisissable. Cette civilisation reste très énigmatique pour les archéologues, car malgré le degré de développement qu’elle a atteint, elle n’a pas véritablement délivré de textes explicatifs comme les Grecs ou les Romains. Ici, il s’agit plutôt d’inscriptions à caractère utilitaire – signer un objet d’artisanat, graver une stèle funéraire ou encore exercer des fonctions rituelles dans un cadre religieux. Sans compter la complexité de l’écriture en elle-même, qui a donné bien du fil à retordre aux épigraphistes. Mais ces inscriptions, toutes lacunaires soient-elles en terme de reconstitution historique, apportent de précieux savoirs. Car, après tout, une forme d’expression spontanée et utilitaire ne serait-elle pas plus révélatrice, plus authentique, que des textes littéraires qui véhiculent inévitablement un message biaisé par la vision des auteurs ?

Comme de coutume à Henri Prades, le musée ne rentre pas dans de nombreux détails et offre un parcours à la fois concis et complet, qui s’en tient à l’essentiel. On ne croule ni sous les informations, ni sous les objets, qui sont judicieusement choisis et nous font partager la vie quotidienne d’hommes et de femmes en nous plaçant devant les mots qu’ils ont gravé de leurs mains, des milliers d’années plus tôt. Et une vidéo-projection d’une quinzaine de minutes permet de se tenir aux côtés des chercheurs à travers leur parcours et leurs questionnements. Une exposition qui se visite en une heure tout au plus, et qui accorde pour un temps un voyage causant dans l’Âge du Fer italique.

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TagsarchéologiecivilisationcultureEtrusquesexpositionHenri PradeshistoireLattesslider
Annabelle Delaporte

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