Le Nouveau Montpellier

Top Menu

  • Qui sommes-nous ?
  • Crowdfunding
  • Espace adhérents
  • Mon Compte
  • Commande notre magazine !

Main Menu

  • Welcome Mtp
  • Rubriques LNM
    • Web série A Lez
    • Humans of Montpellier
    • La bonne nouvelle
  • Politique
    • Vie locale
    • International
    • La chronique
    • Régionales 2015
    • Municipales 2014
  • Culture
    • street art
    • Histoires Urbaines
    • Mode
  • Société
  • Sport
  • Qui sommes-nous ?
  • Crowdfunding
  • Espace adhérents
  • Mon Compte
  • Commande notre magazine !
0

Cart

logo

  • Welcome Mtp
  • Rubriques LNM
    • Web série A Lez
    • Humans of Montpellier
    • La bonne nouvelle
  • Politique
    • Vie locale
    • International
    • La chronique
    • Régionales 2015
    • Municipales 2014
  • Culture
    • street art
    • Histoires Urbaines
    • Mode
  • Société
  • Sport
  • AGEM : la renaissance d’une asso étudiante

  • La Graine pousse petit à petit

  • Le breakdance : Focus sur une danse urbaine

  • FISE 2019 : Une édition très urbaine

  • Digiworld Spring Session : le Citoyen à l’âge du Numérique

Education
Home›Société›Education›Au bord de l’implosion, l’Université Paul Valéry se donne un peu de répit

Au bord de l’implosion, l’Université Paul Valéry se donne un peu de répit

Par Fessoil Abdou
13 avril 2018
4211
0
Share on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin
Jeudi matin, journée tendue lors du rassemblement des personnels de l'Université Paul Valéry. C.P : F.A

Une matinée sous ambiance électrique jeudi, lors du rassemblement des personnels de l’Université Paul Valéry. © Fessoil Abdou

Après l’attaque commise sur les serveurs informatiques de l’ Université Paul Valéry mercredi, le personnel de l’université s’est rassemblé hier matin pour protester contre cet acte de vandalisme. Un événement qui détériore sévèrement leurs conditions de travail dans un contexte où règne un blocus sur l’Université pour protester contre la loi « Vidal ». Le bâtiment administratif fut débloqué en fin de journée après un retour au dialogue entre le comité de mobilisation et le personnel mais au prix d’une matinée très tendue au sein du campus.

L’Université Paul Valéry a vécu une journée charnière hier dans sa gestion de crise quant à la mobilisation étudiante engagée contre la loi « Vidal ». Suite au saccage de la salle des serveurs informatiques qui a eu lieu la veille (le 11 avril), les membres du personnel se sont réunis vers 9H devant la salle Camproux pour exprimer leur désarroi concernant ces dégradations.

Une situation qui affecte toute l’activité de l’Université puisqu’« il s’agit d’une atteinte majeure au système nerveux de l’université qui touche les examens, la paye, la recherche » souligne François Perea, vice-président de l’Université délégué au numérique. Un événement qui vient ponctuer environ un mois de blocage très tendu, dont l’un des moments phares fut l’adoption du blocus illimité lors d’une assemblée générale en plein air qui a rassemblé plus de 2000 personnes le 27 mars dernier.

#Montpellier l’assemblée générale de l’@univpaulvalery a voté pour le blocus illimité #PlanEtudiants #ParcoursSup pic.twitter.com/HDbeYFtGwV

— LeNouveauMontpellier (@LeNouveauMtp) 27 mars 2018

Une ambiance sous haute tension

Hier, ils étaient près de 400 personnes à assister à ce rassemblement en présence des occupants du campus pour écouter l’intervention de Laurent Fauré, membre du syndicat SNESUP-FSU et directeur de l’Institut des Technosciences de l’Information et de la Communication (ITIC) de l’Université. Durant sa prise de parole, il a indiqué qu’en s’attaquant aux serveurs de l’Université, le mouvement étudiant qui s’oppose à la la loi ORE et au dispositif Parcoursup « s’est mis en difficulté ». Il a tout de même fait appel à une résolution de crise par la voie du dialogue avec le mouvement étudiant, souhaitant également que l’accès au bâtiment administratif se fasse dans des conditions plus sereines.

La foule devant la salle Camproux lors du discours de Laurent Fauré. C.P : F.A

La foule devant la salle Camproux lors du discours de Laurent Fauré. © Fessoil Abdou

Une intervention qui fut loin d’être au goût du comité de mobilisation des étudiants de l’Université, dont certains membres ont chahuté Laurent Fauré lors de son discours par des « Vive le roi », « Paye ton syndicat », ou « il est où le consensus depuis ton perchoir ? ». Désirant également s’exprimer, le comité de mobilisation a pris la parole quelques minutes après Laurent Fauré. Par le biais d’un communiqué, Hélène membre du comité déclare que c’est la direction de l’Université qui refuse tout « dialogue avec les étudiants en lutte tout en affirmant l’entretenir auprès des médias et du corps universitaire ».

Un manque de discussion qui tient son point d’achoppement avec la mise en place de partiels dématérialisés décidée par la direction de l’Université Paul Valéry, alors que le comité de mobilisation se positionne sur la banalisation du semestre par un 10 améliorable voté durant les AG. Une absence de dialogue qui sera renforcée par le départ d’un grand nombre du personnel de l’Université lors de la prise de parole du comité de mobilisation, lequel a fustigé en retour la demande de discussion proposée quelques minutes précédemment alors que les membres du personnel ne sont pas restés pour écouter les étudiants.

La tension atteint son apogée quelques minutes plus tard, lorsque dans l’Amphi A, la vice-présidente déléguée à la culture, Nathalie Moureau, demande qu’il y ait un échange avec les étudiants alors qu’un cours substitutif de Richard Greeman est déjà prévu. Un dialogue de sourd s’opère avec les occupants de l’Université, on est proche du chaos. Le président de l’Université, Patrick Gilli, prendra finalement la parole pour inviter le personnel de Paul Valéry à une réunion salle Camproux et faire le point sur la situation.

Vive tension dans l'Amphi A entre les occupants et le personnel de l'Université Paul Valéry. C.P : F.A

Vive tension dans l’Amphi A entre les occupants et le personnel de l’Université Paul Valéry. © Fessoil Abdou

Une accalmie après la tempête

Le président en a profité, lors de cette réunion pour réitérer son objectif principal : le maintien des examens à distance « il n’est pas question de dévier, ce serait donné une victoire aux vandales » indique t-il. En attendant le diagnostic informatique et le coût des réparations engendré par l’attaque, il a déclaré que l’Université travaillait avec les services du rectorat pour allouer des adresses mails et qu’un site web serait créé afin de rétablir la communication numérique.

La question de la sécurité du campus fut également posée au cours de cette réunion. Après avoir porté plainte contre ces actes de vandalisme, Patrick Gilli n’a pas écarté le recours aux forces de l’ordre compte tenu de la nouvelle situation qu’il estime être « un franchissement de la ligne rouge ». Une problématique qui n’a pas entaché sa volonté de vouloir négocier avec le comité de mobilisation malgré une situation proche de la rupture.

Patrick Gilli prend la parole lors de la réunion du personnel de l'Université Paul Valéry à la salle Camproux. C.P : F.A

Patrick Gilli prend la parole lors de la réunion du personnel de l’Université Paul Valéry à la salle Camproux. © Fessoil Abdou

Laurent Fauré s’est ainsi permis, à la fin de la réunion, d’inviter le personnel à se diriger le plus massivement possible vers l’Amphi B pour discuter avec les étudiants. Car entre-temps, un espace de discussion s’est ouvert pour essayer d’instaurer un échange entre les étudiants mobilisés contre Parcoursup et le personnel de l’Université. Et contre toute attente, la situation s’est apaisée progressivement, les gens ont commencé à s’écouter, une alternance sur les tours de parole entre étudiants et personnel de l’Université a été respectée.

Pour la première fois au cours de cette matinée, il y a une réelle volonté de pacifier la situation de part et d’autre et les premières propositions commencent à émerger dans ce sens. On propose de libérer le bâtiment administratif pour quelques jours, de créer un comité de liaison réunissant les étudiants ainsi que les enseignants et le personnel de l’Université, d’adopter un consensus pour ne pas voir débarquer les forces de police dans le campus durant la mobilisation.

Très contente de la tournure des choses, Hélène est également très surprise car « vis-à-vis du passé il y eu de gros désaccords. Mais maintenant on voit qu’il y a un vrai dialogue (…) Il y a des gens qui étaient complètement agressifs et fermés avec nous et là on parle tous entre nous et on s’aperçoit qu’on a une base commune et que l’on peut travailler ensemble ». Une prise de conscience tardive d’une vraie communauté universitaire de « Paul Va » qui s’explique selon eux par « une guerre d’égo » entre le comité de mobilisation et la direction de l’Université Paul Valéry. Une « guerre » sur le point de s’interrompre car après une réunion entre la délégation du comité de mobilisation et celle de la présidence, un accord a été trouvé en fin d’après-midi pour débloquer le bâtiment administratif jusqu’à samedi inclus.

COMMUNIQUÉ : déblocage du bâtiment administratif de l’Université Paul-Valéry. La discussion a payé : le bâtiment administratif sera débloqué jusqu’à samedi 14 avril inclus. Le dialogue continue #blocage #ORE pic.twitter.com/eY8c6deR9B

— Université Paul-Valéry Montpellier (@univpaulvalery) 12 avril 2018

Si la revendication de ne pas faire intervenir les forces de l’ordre lors des prochains événements du comité de mobilisation a été acceptée par la direction de l’Université Paul Valéry, la revendication d’un semestre banalisé sera bien plus compliquée à faire passer. Patrick Gilli reste déterminé à maintenir les examens dématérialisés alors que le comité de mobilisation a déposé un recours en justice pour contester leur légalité.

Antoine, issu lui aussi du comité de mobilisation des étudiants, reste optimiste sur la suite du dialogue entamé avec le personnel et la direction de l’Université Paul Valéry « C’est une situation qui peut amener de l’espoir pour toute la communauté universitaire. Aujourd’hui, on a entendu le message du personnel et eux ils ont entendu qu’on ne voulait pas saccager l’université et qu’on est amené à travailler main dans la main. On a bien démontré que nous sommes arrivés à une discussion saine comme le mérite le milieu universitaire. » Reste à savoir si ce dialogue permettra à l’Université Paul Valéry de retrouver à terme son fonctionnement administratif et pédagogique.

Tweet
Share on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin
TagsblocusComité de mobilisationParcourSupPatrick Gilliserveurs informatiquesUniversité Paul Valéryvandalisme
Avatar

Fessoil Abdou

À lire Du même auteur

  • enquête
    Culture

    Le documentaire en trois enquêtes

    7 avril 2014
    Par Flavie Villeneuve
  • Valéry
    Société

    L’université Paul-Valéry face à la rigueur… et à la grève

    10 octobre 2013
    Par Kevin Saroul
  • Des étudiants bloquent l'Université Paul-Valéry le 15 février dernier pour protester contre le Plan étudiants
    Education

    Plan étudiants : vers une intensification de la mobilisation étudiante ?

    25 février 2018
    Par Sylvain Arnaudo
  • Deux rassemblements massifs devant la faculté de Droit et Sciences Politiques de Montpellier.
    Education

    Faculté de Droit et Sciences Politiques : deux courants pour un rassemblement électrique

    26 mars 2018
    Par Simon Ruiz
  • Affiche officielle du festival Paul Va au Cinéma. CP : D.R
    Culture

    Festival: les expérimentaux de Paul Va au Cinéma !

    24 mars 2019
    Par Lola Calafat
  • EnvironnementSociété

    Opération Campus : les modalités de la concertation dévoilées

    24 octobre 2015
    Par Christophe Rodriguez
Connexion...

Profil annuler

Inscrivez-vous avec Twitter Inscrivez-vous avec Facebook
ou

Non publié

Nouvelles intéressantes

  • Non classé

    Only Sports : Mickaël Robin revient sur son transfert du MAHB au Barça

  • Humans of Montpellier

    Humans of Montpellier N°12

  • L'athlète, Laurent Vicente, sur la place de la comédie de Montpellier. Crédit photo : MHY
    Humans of Montpellier

    Humans Of Montpellier n°28

    Nous suivre

    • Le Nouveau Montpellier
    • Espace contributeur
    • Mentions légales
    • Mon compte
    etiseo