Un étudiant à la conquête de Pamir Highway !
Le 4 septembre 2018, Simon Ruiz, jeune étudiant originaire de la région Occitanie, s’envole pour Douchanbé, la capitale du Tadjikistan. Il y affrontera, à vélo, la route de Pamir Highway, 2ème route la plus haute du monde.
Un périple hautement dangereux…
Des kilomètres, cet apprenti journaliste va en faire ! D’une longueur de 1 300 km et pouvant atteindre jusqu’à 4 600 mètres d’altitude, la Pamir Highway, aussi appelée route M41, serpente à travers des décors montagneux d’Asie centrale. Elle traverse 3 pays : le Tadjikistan, le Kirghizistan et l’Afghanistan. Entre les ascensions difficiles, l’altitude, le climat hostile, et l’état dégradé de la route dû aux multiples secousses sismiques, ce jeune perpignanais va devoir se surpasser pour mener à terme son périple.
Outre les conditions environnementales, la M41 traverse également la région de Danghara, située à 150 km au sud de la capitale du Tadjikistan. Cette dernière a subi ce dimanche 29 Juillet 2018 une attaque terroriste. Revendiquée par Daesh, cette attaque a fait plusieurs victimes, peut-on lire dans un article du journal Ouest-France.
Le voyage s’apprend, ce n’est pas quelque chose d’inné »
Simon Ruiz a pourtant conscience des difficultés qui l’attendent et s’y prépare intensément depuis le mois de Juillet. « J’ai fait appel à Guillaume Magnouat, préparateur physique et l’un des meilleurs athlètes de crossfit de France, qui me suit lors de mes séances d’entrainements. Je m’entraîne 6 fois par semaine, jusqu’à 2 fois par jour, en plus de mes heures de travail », confie-t-il. « Et ce n’est que pour la partie préparation physique. J’ai également balisé le terrain avec René Gagnat, spécialiste de la région, qui m’a fait découvrir les diverses ethnies qui peuplent la région, les populations nomades et sédentaires, j’ai commencé à lire des livres qui expliquent comment s’adapter à ces populations, comment faire pour ne rester que spectateur et non juge de ce qui se passe. J’apprends quelques notions de Russe pour pouvoir communiquer. Pour moi, le voyage s’apprend, ce n’est pas quelque chose d’inné ».
Muni d’un téléphone satellite, il pourra à tout moment envoyer un signal d’alerte en cas d’extrême urgence. Tel un chef d’orchestre, ce jeune étudiant semble avoir tout planifié dans les moindres détails pour venir à bout de ce challenge.
… initié par un projet de taille !
Un projet réfléchi qui ne s’est pas lancé sur un simple coup de tête. Il y a à la fois une ambition personnelle et professionnelle derrière ce challenge. C’est une aventure humaine qui permet le dépassement de soi et la découverte d’autres civilisations, d’autres cultures. Voyageant depuis ses 18 ans, il explique avoir pris goût aux voyages à vélo lors de son roadtrip en Patagonie, sur la Carretera Austral. Selon lui, les sensations sont décuplées et l’on est toujours sous tension. Mais la principale motivation est d’ordre professionnel: intégrant le centre de formation ESJ PRO de Lille, ce voyage est pour lui un moyen de se faire connaître auprès des médias.
Pour cela, on pourra suivre son périple, sur son site M.O.L report. De courtes vidéos seront diffusées tous les 10 jours environ pour immerger le spectateur dans ce voyage. Entre l’enthousiasme, le doute, les peurs et les angoisses, le spectateur vivra aux côtés de Simon Ruiz, la belle et dure expérience de la route M41. Au terme de son voyage, un reportage complet sera disponible pour faire découvrir en intégralité cette partie de l’Asie centrale. « Ouvrir une porte de curiosité », voilà comment Simon Ruiz voit le journalisme et son périple sur la Pamir Highway.
Pour suivre Simon Ruiz :