Humans Of Montpellier n°40

Ripsymee Tahmazian, alias Ripsy la licorne à la découverte des oeuvres street-art dans les rues montpelliéraines. © Simon Botteau
Je m’appelle Ripsymee Tahmazian, j’ai 29 ans, je suis assistante scolaire et étudiante en seconde année de Sciences du Langage. Je suis montpelliéraine de naissance et paillaidine depuis toujours. La Paillade pas la Mosson ! (Trop chic ça).
J’aime Montpellier pour son dynamisme et sa joie de vivre. C’est une ville qui ne dort jamais ! Il y a toujours quelque chose à faire ou à partager. Ce que j’aime le plus ici c’est me balader dans les rues vers 14h le samedi.
J’ai créé un personnage “atypique” : une licorne médiatrice d’art
J’y découvre “des œuvres” éphémères et je recherche les “propriétaires”. C’est à partir de ces promenades que j’ai eu envie de partager ces bonheurs visuels, pour que chacun puisse à son tour reconnaître les artistes. J’ai pu ainsi rencontrer les street-artistes les plus présents sur Montpellier (Cssjpeg, Sunny Jim , Sunra, Mara, Momé….).
Dans un cadre universitaire en médiation culturelle, j’ai créé un personnage “atypique” : une licorne médiatrice d’art. Je me baladais dans les lieux de vernissage pour me photographier devant trois œuvres afin de donner envie aux gens de s’y intéresser. C’était plus intéressant de pouvoir humaniser un animal féerique et éphémère qui n’existe pas pour créer du lien social à travers l’art. Voilà comment est née RIPSY LA LICORNE !
J’avais décidé de me déguiser seulement dans le cadre de mon rapport universitaire. Puis, comme une passion, j’y ai pris goût, j’ai fait évoluer mon personnage et cela fait un an et demi que je suis Ripsy la licorne. Lorsque je me “grime” je ressens une sorte d’adrénaline, le cœur s’emballe et je souris même sous le masque. J’ai besoin de me déguiser régulièrement à la fois par plaisir et par envie pour apporter une touche personnelle aux œuvres telle une cerise sur un gâteau.
Il n’y a pas de différence entre la licorne et Ripsymee. Nous sommes deux, mais artistiquement UNE
Au départ, je pense que les gens ne comprennent pas ma démarche et lorsque j’entame un dialogue avec eux, il y a un intérêt pour “mon travail”. Je mets mes amis qui ont aussi beaucoup de talent à contribution, pour faire les photos, les visuels etc.
Ce que je souhaite à travers ma licorne, c’est que les personnes qui me connaissent sans le masque ou qui me découvriront ensuite, voient qu’il n’y a pas de différence entre la licorne et Ripsymee. Nous sommes deux, mais artistiquement UNE. C’est pour cela que j’ai choisi de lui donner le diminutif de mon prénom RIPSY.