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Water-Polo
Home›Sport›Water-Polo›Mathieu Peisson, le poloïste « écorché vif »

Mathieu Peisson, le poloïste « écorché vif »

Par Wally Bordas
3 janvier 2014
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À 31 ans, Mathieu Peisson est l’un des poloïstes les plus doués de sa génération. Depuis 2009, il fait le bonheur du Montpellier Water-polo dont il est devenu l’icône. Une réussite jalonnée d’épreuves douloureuses.

« Avec plaisir. » C’est toujours ainsi que Mathieu Peisson répond aux nombreuses sollicitations dont il fait l’objet. Il aime que l’on parle de son club, de son sport, de « sa passion ». Ponctuel, il arrive souriant et détendu. « J’ai beau être avenant, je suis un grand timide », dit-il d’emblée. Pourtant, le Montpellier Water-polo en a fait un objet marketing. En quelques années, il est devenu le joueur emblématique du club dont la campagne de communication tourne essentiellement autour de lui. « Le club a voulu que je crée ma page fan sur Facebook, mon Twitter et mon site internet, je me suis pris au jeu », commente le joueur. Arnaud Roussel, responsable du développement marketing, explique ce choix : « Mathieu ressemble au club. C’est quelqu’un avec qui on peut échanger, qui sait partager sur son sport en s’adaptant à son interlocuteur. Il a toujours des choses intéressantes à dire. » Depuis son retour en France en 2007, il est devenu l’un des joueurs phares du championnat. « C’est un excellent joueur. Il est déterminé, puissant et possède une excellente vision du jeu. Un attaquant redoutable », souligne Florent Thion, supporteur de l’équipe montpelliéraine. Et pour cause, il figure parmi les meilleurs buteurs du championnat depuis des années. Justine Weyders, championne d’Europe de sauvetage aquatique et partenaire d’entraînement, témoigne : « Depuis que je le connais, il a beaucoup pris en maturité, en professionnalisme. Il a perdu 20 kg. Aujourd’hui, il sait pourquoi il est dans l’eau ! »

Sète, et basta !

Il commence le water-polo à 9 ans : « À l’époque, je faisais un peu tout comme mon grand frère alors, quand il a commencé ce sport avec mes cousins, je me suis lancé. » Après s’être essayé à d’autres sports, les bassins deviennent pour lui une véritable passion. « À mes débuts, je ne voyais que par Sète, je voulais y jouer toute ma carrière. J’étais un petit con, une grande gueule, un écorché vif. Si quelqu’un avait le malheur de critiquer Sète, je lui rentrais dedans. D’ailleurs, sur certains points, je n’ai pas tellement changé, j’ai juste pris en maturité. »

Touché, il se souvient de cette époque avec amertume : « À 17, 18 et 19 ans, j’ai vécu mes premières blessures intérieures. Ma grand-mère paternelle décède, suivie par mon autre grand-mère et mon grand-père paternel. Ce sont de très grosses gifles. » Il poursuit, ému : « Nous habitions tous dans la même grande maison familiale, ma grand-mère était une seconde mère pour moi. » À la même période, il vit sa première désillusion amoureuse. Les souvenirs sont vivaces. Il évoque les détails, conte quelques anecdotes, sourit. Puis il conclut : « J’ai compris que dans la vie, tout est éphémère. »

Mathieu Peisson

Le buteur en action avec l’équipe de France de Water-polo, contre la Hongrie. ( Crédit photo : © Jean-Michel Mart )

« Une expérience traumatisante »

Quelques mois plus tard, son départ en Espagne est pour lui la suite logique des événements passés : « En club, ça n’allait plus, j’avais l’impression d’avoir fait le tour. Je devais partir. » Direction Barcelone : loin de sa famille, de ses amis et de cette ville qu’il aime tant. « Ce départ a été très bénéfique pour moi, je me suis rendu compte qu’il y avait un monde en dehors de Sète. Je me suis ouvert aux gens, j’ai appris à vivre. » Après une première saison réussie au CN Catalunya, il décide de rejoindre le club de Sabadell, toujours dans la banlieue de Barcelone. « Trois mois plus tard, un matin, après l’entraînement, mon père m’annonce par téléphone le décès de mon grand frère. » Avec recul, il raconte cette « expérience traumatisante ». Un tournant dans sa vie comme dans sa carrière. « J’ai vécu cet événement seul, en Espagne, loin de tout. C’était très dur, j’ai développé une force de caractère, un mental, un état d’esprit. Je savais que j’étais seul et que je n’avais personne sur qui compter. »

Rafraîchir l’image du water-polo

Pas épargné par « les épreuves de la vie », Mathieu Peisson a construit sa carrière professionnelle de poloïste en affrontant la réalité. Plus proche de sa famille que jamais, il évoque le rôle de ses parents dans sa vie : « Sans eux, je ne pourrais pas. » Son père, Gérard, confirme : « Il est très famille, c’est très important pour lui qu’on se réunisse le plus souvent possible. » Avant de poursuivre, sans transition : « À chaque fois que je le vois, je lui parle de l’après water-polo, car sa carrière est bientôt finie, il faut qu’il y pense ! » Et il y pense. Après avoir passé son brevet d’État d’éducateur sportif, le poloïste commence cette saison à s’occuper du centre de formation du Montpellier Water-polo en tant qu’adjoint. « J’ai beaucoup de projets mais, quoi qu’il arrive, j’ai assuré le minimum : si demain j’arrête, je peux être maître nageur, éducateur ou entraîneur. » Son coéquipier et ami Quentin Chipotel ne se fait aucun souci pour lui : « Je le connais depuis plus de 15 ans, ça a toujours été un bosseur. Quoi qu’il fasse, il donnera tout car c’est quelqu’un d’entier. » Mathieu Peisson véhicule une image de marque, il « rafraîchit le water-polo », ajoute même Arnaud Roussel. Son rêve ? « Qu’en France, le polo arrive au niveau des sports comme le hand ou le basket. » Au travail, M. Peisson.

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TagsBarceloneCN CatalunyaJustine WeydersMathieu PeissonMontpellier Water-PoloQuentin ChipotelSabadellSètesliderWater-polo
Wally Bordas

Wally Bordas

Co-fondateur du journal en ligne Le Nouveau Montpellier. Journaliste et ancien étudiant montpelliérain.

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