Le MHSC régale face à l’OM (3-1)
Le MHSC démarre fort ce mois de novembre. Après un mois d’octobre difficilement bouclé avec une seule victoire en quatre matchs de championnat, les pailladins se sont rebellés hier soir au Stade de la Mosson. Une victoire importante face à l’Olympique de Marseille 3 buts à 1 qui leur permet de prendre un peu d’air sur la zone de relégation.
Caviar Boudebouz
Le MHSC se savait en danger avant cette rencontre. Face à eux, un OM invaincu depuis l’arrivée de Rudi Garcia sur le banc de touche. Pourtant, si l’on pouvait imaginer des marseillais conquérants et déterminés, ce sont bien les pensionnaires de la Mosson qui ont fait le jeu. Notamment grâce à une première mi-temps complètement maîtrisée ; une maîtrise qui n’inspire qu’un nom : Ryad Boudebouz. L’international algérien sort une prestation plus qu’aboutie, lâchant le ballon au bon moment, caressant le cuir d’un pied de velours. Le meneur de jeu a tout simplement été le joueur Montpelliérain de la rencontre. Dans tous les bons coups dès le début de la rencontre, il ne lui a fallu que quatre minutes pour ouvrir son compteur grâce à une frappe de Mounié détournée par Pelé dans ses pieds. Après l’entrée, le plat de résistance, le pailladin nous gratifie d’un super enchaînement contrôle reprise du gauche qui laisse la défense olympienne amorphe : Joga Bonito 2016.
Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Marseille revient des vestiaires avec la ferme intention de changer la donne. Exit Fanni et Cabella, Rudi Garcia décide de faire rentrer Sakai et Anguissa. La révolte ne met pas longtemps à arriver, Florian Thauvin reprend de la tête un centre d’Alessandrini à peine cinq minutes après la reprise. L’OM passe en mode ultra-offensif, le jeune Maxime Lopez, 18 ans, tente et impressionne avec une justesse technique et un altruisme impressionnant. Tout comme Lass Diarra qui se réveille de son coma pour distribuer des passes dignes de ses plus grandes heures. Cependant, le navire phocéen n’a pas de commandant. Une attaque un peu trop frivole, un milieu de terrain qui peine à exister et un axe défensif bien trop fragile pour être une assurance tous risques. Les Montpelliérains profitent de cette faiblesse et enfoncent le pieu dans le cœur qui tue les derniers espoirs Marseillais. Steve Mounié, bien servi par Morgan Sanson permet aux héraultais d’accrocher une victoire précieuse.
Grâce à ce résultat, le MHSC revient au même nombre de points que son adversaire et remonte à la douzième place du classement. Mais plus que cela, Montpellier se trouve une rencontre référence qui laisse présager un futur optimiste.