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Rugby
Home›Sport›Rugby›Rien n’arrête les Diablesses rouges !

Rien n’arrête les Diablesses rouges !

Par Marie Cholley-Gomez
31 mars 2015
2018
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diablesses rougesAprès avoir écrasé 84-0 les Grizzgirls de Limoux il y a trois semaines, les Diablesses du XIII montpelliérain affrontaient ce dimanche 29 mars leur dauphine au classement, l’AS Carcassonne. Disputé sur l’inhabituel Stade Veyrassi, balayé pour l’occasion par un fort vent, les Montpelliéraines ont, comme à l’accoutumée cette saison, remporté ce match haut la main sur le score de 36 à 4.

« On a tenté des phases de combinaisons, on a une bonne défense comme avantage, du coup on a tout mis sur l’attaque. C’étaient de bonnes adversaires mais on n’a rien lâché, l’objectif était de les gagner avec un large écart et on l’a fait… Maintenant on est en phases finales ! » résume ainsi la joueuse Déborah Duny, au sortir du match. Il faut savoir qu’en plus d’acter leur qualification pour les phases finales, cette victoire assure aux treizistes montpelliéraines de recevoir le prochain quart de finale à domicile.

Leur dirigeant Eric Mouttet, ancien joueur quinziste, ne tarit pas d’éloges à leur égard : « Les Diablesses rouges ont dispensé le plus simple et le plus beau des rugby. Peu de fautes, des phases offensives bien menées, des chaînes de tenues complétées et ajoutées à une défense vive, rythmée et sécurisée en zone rouge ont eu raison de nos adversaires carcassonnaises » souligne-t-il fièrement.

Une saison triomphante… malgré les obstacles 

Depuis leur naissance il y a cinq ans, les Diablesses ont dû faire face à de nombreuses difficultés. Que ce soit d’ordre matériel, notamment à la suite de la dévastation de leurs équipements et de leur terrain d’entraînement de la Mosson lors des intempéries, mais aussi financier – malgré des sponsors et bienfaiteurs, le soutien est accordé de façon privilégiée à leurs homologues masculins – et enfin d’ordre numérique, puisque l’équipe est marquée par un turn-over important et un effectif insuffisant. Ce qui l’a par exemple conduite à jouer à de nombreuses reprises à 7 ou 9 équipières seulement.

« C’est difficile de recruter des femmes, la plupart n’ont jamais fait de rugby, il faut leur donner envie de venir… et de rester » nous confie Laetitia Diaz, ancienne joueuse puis dirigeante de l’équipe, actuellement secrétaire de la structure et compagne d’Eric Mouttet. Le turn-over est en effet important d’une année sur l’autre et exige, à chaque nouveau recrutement, d’assurer une nouvelle formation. Initiée à partir de la passion commune de quelques amies, l’équipe, en recomposition permanente, intègre de fait des niveaux hétérogènes. Cependant, le changement de postes est vécu de façon positive par les joueuses, confirmant leur facilité d’adaptation : « Finalement, l’ajustement des places est une force : on arrive à s’adapter aux différents postes, on apprend à progresser et à être polyvalentes » souligne Muriel.

Face aux difficultés financières, l’équipe a mis en place une récolte de fonds en ligne. « Des sponsors sont aussi rentrés en jeu, petit à petit on trouve des partenaires qui s’intéressent à nous » affirme Bettina Assier. « À terme, on souhaite avoir l’indépendance matérielle… et avoir nos propres maillots ! » ajoute Déborah. Car les filles portent actuellement les tenues de leurs homologues masculins, les Diables rouges. Au-delà de ces difficultés, il faut évoquer les atouts de l’équipe : la présence de deux coachs et d’un préparateur physique exclusif. « Des encadrants rien que pour nous. Quand on arrive dans ce club, ça donne envie, c’est pas donné partout ! » rappelle Bérénice.

diablesses rouges

Les Diablesses rouges (Crédit photo : © Jean-Louis Cucala)

Le rugby ? « Une deuxième famille »

Qu’elles soient en Master de Traduction, interne en médecine, sportive ou vendeuse de prêt-à-porter « qui porte les talons comme les crampons » ironise Déborah, elles retrouvent toutes dans le rugby des valeurs de solidarité, de partage et d’entraide qui les unissent : « C’est une deuxième famille » affirme cette dernière. « C’est un sport de groupe, on se motive tout le temps, on est des copines avant d’être une équipe » ajoute Bérénice. « C’était l’ambiance quand je voyais les matchs, l’esprit de groupe, la motivation, toutes ensembles, qui m’ont donné envie » confie Muriel. « Et la cohésion est particulièrement forte en troisième mi-temps ! » concluent en riant les filles.

L’avenir : le championnat de France !

Après s’être assurées la première place de leur poule (poule C du championnat National, deuxième échelon derrière le championnat Elite), les Diablesses ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin : « On espère atteindre la finale et la gagner (ndlr, finale perdue l’an dernier face aux joueuses de Lescure-d’Albigeois). Conserver les filles, leur donner envie de rester et consolider ce groupe. Et avoir, à terme, l’effectif suffisant dans les années à venir pour jouer tous les matchs à 13 et viser le vice-championnat. Voilà nos objectifs d’ici 3-4 ans » explique Laetitia. « On était en finale l’an dernier, cette année on l’aura ! » conclut avec confiance Déborah Duny.

Sachez que Montpellier recevra le quart de finale à domicile le 3 mai 2015 contre un adversaire restant à déterminer. Par ailleurs, les Diablesses recrutent ! Passionnées de sport, si vous aimez la cohésion, l’esprit d’équipe et les défis, chaussez les crampons mesdames !

 

 (Crédit photo de Une : © Eric Mouttet)

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TagsBettina AssierCarcassonneDéborah DuttyDiablesses RougesEric MouttetLescure-d'AlbigeoisMontpellier rugby à XIII fémininRugby à XIIIsliderVeyrassi
Marie Cholley-Gomez

Marie Cholley-Gomez

Doctorante en psychologie sociale, passionnée de Littérature et d'Arts, culturophage éclectique et insatiable, avide de connaissances de tout bord, je remplis ma besace à savoirs sur les chemins de l'existence.

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