Hervé André-Benoit : « on est ici, sur les berges du Lez depuis 10 ans »

Au milieu de la photo, Hervé André-Benoit, fondateur du Festival International des Sports (FISE), entouré du président de LR set (Jean-Marc OLUSKI) et du Vice-président de la Région en charge de l’éducation, de la jeunesse et du sport (Kamel CHIBLI). © Simon Botteau
À l’occasion d’un déjeuner “Sports et économie” lors du lancement du FISE, plusieurs acteurs économiques et institutionnels étaient présents. Nous avons rencontré Hervé André-Benoit, fondateur du FISE, et nous avons pu lui poser quelques questions pour comprendre l’histoire du FISE, son origine et son nouveau projet Winter FISE.
Le Nouveau Montpellier : Racontez-nous votre parcours… Comment est né le FISE en 1997 ?
Hervé André-Benoit : C’était un projet étudiant quand j’étais à Sup de Co Montpellier. J’étais en deuxième année. J’avais déjà créé une association de planche à voile, pour développer la pratique de planche à voile. Donc en 1997, l’objectif était de monter un événement regroupant différents sports de glisse, pour arriver à les populariser. C’est-à-dire réunir amateurs et professionnels. La société est partie de là. Avec l’événement qui a évolué en 20 ans sur les berges du Lez à Montpellier, mais aussi en parallèle la création d’une structure pour fabriquer des skateparks. On en avait besoin pour nos événements et pour répondre aux besoins des villes, qui étaient en demande de conseils et d’infrastructures. On a développé toute une partie média également autour de la presse spécialisée. Un magazine de wakeboard, de kitesurf… FiseUp, un magazine qui reprennent un peu toutes les disciplines. Depuis 3 ans maintenant on a développé la tournée FISE World Séries, qui est une sorte de championnat mondial dans chacune des disciplines.
Vous parliez de l’incubateur LR Set, vous avez travaillé avec cette structure ?
On a demandé à LR Set de faire une étude économique il y a trois ans, pour être capable d’analyser les retombées économiques qu’apporte le FISE sur l’ensemble de la Ville, la Métropole et la Région. Ils étaient arrivés à une conclusion que le FISE, c’était plus de 7 500 000 € injectés dans l’économie locale, sans prendre en compte les habitants locaux. En prenant uniquement des étrangers et touristes qui venaient spécialement pour l’événement.
Et vous avez commencé à Palavas ?
On a fait l’événement à Palavas pendant 6 ans. Après on est passé à Grammont à côté du skatepark, et maintenant on est ici, sur les berges du Lez depuis 10 ans.
Vous avez aussi parlé d’un Winter FISE ?
Oui. On est en train de développer une tournée mondiale hiver, l’équivalent de ce qu’on fait en été. Donc essentiellement Canada, Etat-Unis, Chine, France…
Vous l’avez déjà testé en Chine ?
Oui, on a déjà testé en Chine cet hiver. On a fait venir Candide Thovex et Mathieu Crépel, qui sont les deux pointures françaises des « actions sport hiver ». On a déjà eu une expérience par le passé à Peyragudes, on avait mis en place un événement sport hiver comme celui-là. On a la volonté de mettre en place pour 2017 une tournée mondiale hiver, sachant qu’il y a un créneau à prendre dans l’organisation d’événements.