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Home›Politique›Quels enjeux pour ces élections européennes ?

Quels enjeux pour ces élections européennes ?

Par Arnaud Huc
24 mai 2014
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C’est ce dimanche 25 mai que les citoyens français sont appelés à se rendre aux urnes pour élire les 74 députés européens qui les représenteront pendant cinq ans au Parlement européen de Strasbourg. À ce propos, les médias et les politiques ont commencé à s’agiter ces toutes dernières semaines. Il faut dire que le défi est immense pour ces derniers : parvenir à susciter l’adhésion sur un scrutin qui laisse une grande partie de l’opinion publique indifférente, quand une autre part de celle-ci ne l’abhorre pas clairement.

Une étude réalisée mi-mai par un grand institut de sondage français atteste que ce sursaut de mobilisation a sans nul doute permis à plusieurs citoyens de s’emparer du sujet. Mais il n’en demeure pas moins qu’à peine plus d’un Français sur deux déclare s’intéresser à ces élections.

élections

Vous intéressez-vous aux élections européennes qui auront lieu le 25 mai prochain ?

Face à cet indicateur peu reluisant, plusieurs tentatives d’explications :

L’incurie des grands partis politiques face à cette élection

L’investissement des grands partis dans une élection est l’indicateur le plus sensible de l’importance de cette élection. Et force de constater que pour les élections européennes, c’est le service minimum. Beaucoup ne s’y engagent qu’à reculons, divisés en leur sein sur la thématique de l’intégration européenne, qui s’ est imposée ces dernières années comme un sujet clivant de l’offre politique.

Au PS, les militants s’attendent à une nouvelle claque après celle des municipales, à un fameux « troisième tour » après les deux premiers des municipales. Du côté de l’UMP, on craint de se faire dépasser par la droite et c’est certainement la raison pour laquelle certains comme M. Guaino tentent de « droitiser » la campagne en critiquant les europhiles du parti comme la tête de liste Alain Lamassoure.  À l’UDI et au Modem, les appareils attendent de voir ce que va donner l’alliance entre ces deux partis. Tandis qu’à EELV, enfin, on croit à une réédition des élections de 2009, comme le démontre le programme de 84 pages présent sur le site du parti, réédition pourtant improbable.

À gauche comme à droite, les candidats essaient d’envoyer à leur place Martin Schulz, Jean-Claude Juncker ou encore Guy Verhofstadt pour aller débattre face à Marine Le Pen qui, en s’appuyant sur le rejet des Français vis-à-vis de l’Union européenne, entend faire du FN le premier parti de France à l’issue du scrutin. À Montpellier, on a pu voir les jeunes militants battre le pavé tandis que les plus anciens se sont globalement moins engagés, déjà lessivés il est vrai par une campagne municipale intense, et pour bon nombre d’entre eux douloureuse.

élections

« Les élections européennes, tout le monde à reculons » par Le K’Libre

Une campagne qui n’aura pas eu le temps d’émerger

Si, comme redouté, un nouveau record de taux d’abstention est battu dimanche, une des explications pour pouvoir l’appréhender résidera dans l’analyse de l’agenda politique. En effet, ces élections européennes se déroulent seulement 56 jours après la fin des élections municipales qui ont eu la particularité, une fois n’est pas coutume, de saturer l’espace médiatique. Pour la petite histoire, en 1989, déjà, les élections européennes étaient survenues trois mois après celles municipales. Résultat : l’abstention qui “n’avait été” que de 43 % en 1984 était passée à 51 % cinq ans plus tard. Une baisse de participation de 8 points d’une élection à une autre qui demeure aujourd’hui historique sous la Ve République Française.

Une complexification sans fin du scrutin 

À entendre à l’unisson les différents candidats marteler qu’il n’y a qu’un tour aux élections européennes, il semblerait qu’ils aient compris à quel point la population française ne s’est guère appropriée ce scrutin. On aura pourtant bien essayé de nous faire croire qu’il y allait avoir du nouveau dans ce domaine. Que cette fois, nous nous apprêtons à élire le président de la Commission européenne. En réalité, il n’en est rien. Le traité de Lisbonne dit seulement que « les chefs d’État et de gouvernement proposeront au Parlement européen un candidat à la présidence de la Commission, “en tenant compte des élections au Parlement européen”. Le candidat devra ensuite être approuvé par le Parlement européen à la majorité des membres qui le composent. » On a de quoi être sceptique sur la réalisation de cette belle promesse tant les termes de l’article laissent une liberté d’interprétation assez surprenante. Qu’est-ce que tenir compte des élections ? Est-ce désigner le candidat de la coalition arrivée en tête ? Pas forcément. Le Conseil européen garde la possibilité juridique de proposer un candidat indépendamment du résultat des élections.

Depuis longtemps, on nous dit qu’élire nos députés européens reviendrait à choisir le destin de l’Europe. Derrière cette phrase pleine de promesses se cache pourtant une réalité plus modeste. Le Parlement européen, même s’il acquiert toujours plus de pouvoir, notamment vis-à-vis du Conseil des ministres de l’Union européenne, manque toujours de l’initiative législative. Or qu’est-ce qu’un organe législatif sans pouvoir législatif ? Une chambre d’enregistrement, tout simplement.

D’autre part, ce sont toujours les chefs d’État et de gouvernement qui décident des grandes orientations de l’Union européenne. Ce sont eux qui ont fixé le budget européen à la baisse. Les députés européens, malgré leur bonne volonté, ne s’occupent encore que des sujets mineurs de la construction européenne. Ainsi, le seul organe réellement démocratique de l’Union européenne est également celui dont le pouvoir est le plus limité et surveillé.

Une des solutions apportées pour pallier à ce déficit démocratique a été de décider depuis les élections européennes de 2004 de découper la France en huit circonscriptions afin d’encourager la proximité entre les députés européens et leurs électeurs. Découpage cependant incongru, qui ne repose sur aucune histoire ni cohésion des territoires et dont le bénéfice généré en terme de démocratie paraît pour le moins ténu.

Une profusion de listes

Ainsi, Montpellier et son Languedoc-Roussillon sont ralliés, comme l’Aquitaine et les Midi-Pyrénées, à la circonscription Sud-Ouest. Cette circonscription regorge de 25 listes. Les grands partis y sont représentés de gauche à droite par des têtes de listes connues comme Jean-Luc Mélenchon (FDG), José Bové (EELV), Virgnie Rozière (PS), Robert Rochefort (UDI-Modem), Michèle Alliot-Marie (UMP) ou Louis Alliot (FN). En dehors des partis politiques traditionnels, nous retrouvons des candidats qui souhaitent profiter de cette fenêtre d’opportunité pour promouvoir et installer dans l’opinion publique leurs idées. Se côtoient ainsi liste féministe, liste pour le développement d’une langue commune, liste pour la reconnaissance du vote blanc, liste anti-migratoire… En somme, un ensemble de listes bigarrées à l’image de l’histoire de ces élections.

 

Arnaud Huc et Loucas Maere

(Crédit photo de Une : © Arnaud Huc)

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TagsAlliotAlliot-MarieBovécirconscriptionEELVélectionséléctions européennes 2014EuropeFNGuainoJunckerLamassoureMélenchonModemMontpellierOpinionPSSchulzslidersondageStrasbourgSud-OuestUDIUMP
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Arnaud Huc

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