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Home›Société›AGEM : la renaissance d’une asso étudiante

AGEM : la renaissance d’une asso étudiante

Par Alice Fiedler
8 septembre 2019
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L'AGEM en pleine action au Student Cup. © AF

L’AGEM en pleine action au Montpellier Student Cup. © Alice Fiedler

Une organisation étudiante renaît de ses cendres : l’AGEM. Leur symbole – un phoénix. Créée il y a 132 ans, elle marqua jadis la vie étudiante de Montpellier, mais sombra à cause d’histoires financières douteuses. Depuis trois ans, elle est réapparue. Cette fois-ci en tant que fédération, visant à relier toutes les associations étudiantes. Le but est de construire une entité forte, pour communiquer les problèmes et les succès de la vie étudiante aux institutions universitaires et à la ville.

Les évènements de l’AGEM

9h un samedi matin : toute l’équipe de l’AGEM (Association Générale des Étudiants Montpelliérains) est occupée à distribuer des sacs de bienvenue, et à accueillir environ 100 personnes pour l’événement de la Montpellier Student Cup (MSC). Une journée pleine d’activités sportives, rassemblant divers départements universitaires de Montpellier. « Bonne journée, bonne atmosphère, » dit un participant.

Camille Bardou, 23 ans, est dans sa deuxième année d’étude de sage-femme et elle préside l’organisation. Son travail est bénévole: « Je le considère comme un loisir. » Elle était déjà active dans l’association de son école de sage-femme (l’AMESF), avant d’entrer dans l’AGEM. Elle admet que ce n’est pas toujours facile de jongler entre les études et son engagement dans l’organisation, mais elle dit : « On rencontre des gens de tout horizon. Le mélange de filières est enrichissant.» Elle ajoute : « J’aime aider et donner. C’est aussi pour ça que j’ai envie de devenir sage-femme. »

 Il y avait la vie nocturne, mais aussi tout l’accompagnement […] Il faut se rappeler que toutes ces choses n’existaient pas.

A l’origine, l’AGEM a été fondée en 1887 dans les auditoriums de la faculté de Lettres. Ils avaient un local rue de la Croix d’Or, où des générations d’étudiants se retrouvaient pour faire la fête à des tarifs réduits. « Il y avait la vie nocturne, mais aussi tout l’accompagnement avec activités sportives, restau U, rassemblements, offres de voyage, bibliothèque…, » dit Edgar Bruel, 21 ans. L’association de son département d’études, Histoires, fait aussi partie de l’AGEM et Edgar a fait tout un travail de recherche sur le passé de la fédération. Il déclare : « Il faut se rappeler que toutes ces choses n’existaient pas. Aujourd’hui elles sont faites par les instances publiques, mais à l’époque ce sont les étudiants eux-mêmes qui ont monté ces projets via le réseau étudiant ! »

Souvenirs d’un ancien membre

Léa Vidal, 20 ans, est secrétaire à l’AGEM. Son grand-père Pierre Barral, aujourd’hui 90 ans, était vice-président en charge des affaires extérieures à l’ancienne AGEM. Quand Léa était petite, il lui parlait beaucoup de ses années d’études à Montpellier.

C’est grâce à l’AGEM que le rêve de son grand-père d’effectuer un voyage à Paris s’est réalisé. « Le président lui a demandé de l’accompagner, sûrement pour un rassemblement de l’UNEF (Union nationale des étudiants de France), » dit Léa. Le président de l’AGEM à l’époque était Bernard Pons. Un homme investi dans la résistance, et devenu plusieurs fois ministre sous le gouvernement et la présidence de Jacques Chirac dans les années 80-90.

L'AGEM en 1951 © Extrait de journal des archives de Pierre Barral.

Extrait de journal des archives de Pierre Barral : l’AGEM en 1951 : Bernard Pons 2ème de gauche, Pierre Barral 2ème de droite.

Une photo d’un vieux journal montre les membres de l’AGEM tous en costume-cravate. « Il n’y avait presque que des hommes à l’époque, juste une femme ! Et c’est Bernard Pons qui s’est marié avec, » raconte Léa en rigolant. Elle ajoute : « Au local, rue de la Croix d’Or, il y avait aussi des bureaux avec des secrétaires payées. Parfois, elles tapaient les thèses. Enfin, vu qu’à l’époque il n’y avait pas d’ordinateur, ils allaient faire taper leur texte là-bas. »

 Il y a eu une enquête judiciaire, ils ont détournés des fonds…

A la question, pourquoi l’association prend fin au début des années 90, personne ne semble avoir de réponse claire. Edgar dit : « De 1934 à 1993 ça marchait bien, mais il y a eu des gens qui en ont tiré profit. » Camille dit qu’apparemment il y a eu un problème par rapport à la possession de boîtes de nuit : « Il y a eu une enquête judiciaire, ils ont détourné des fonds… Aujourd’hui, on se concentre sur des projets plus responsables, et on travaille avec des institutions publiques, et non privées. On n’a pas l’intention d’acheter une boîte de nuit. »

Des projets pratiques

Un projet actuel de l’AGEM est une enquête sur les coûts de la vie étudiante. « On a construit l’enquête avec toutes les associations étudiantes pendant deux mois. On voulait toucher un maximum de sujets: alimentation, logement, santé, revenus, transports, abonnements, etc., » explique Pierre-Louis Detailleurs, 23 ans, étudiant en sport et responsable des affaires sociales de l’AGEM.

Ils ont reçu presque 2000 réponses venant de divers campus. « ça commence à devenir représentatif, » dit Paul Audoyer, 22 ans, étudiant en orthophonie et responsable de la presse à l’AGEM. « On va traiter les chiffres et communiquer dessus avec les instances et les organismes qu’on a contacté. » Ces institutions sont : l’université de lettres Paul-Valéry, la faculté de sciences et technologies, le centre de service étudiant CROUS, le centre d’information CRIJ (Centre régional d’information de jeunesse), ainsi que la Mairie.

Leur vœux est de regrouper les divers acteurs lors d’une conférence presse, pour leur donner l’opportunité de se prononcer sur chaque sujets. « Il ne s’agit pas de les attaquer, mais de leur montrer ‘Voilà ce qui se passe actuellement, qu’est-ce que vous pouvez nous proposer ?’ » explique Pierre-Louis.

L’associatif et la politique

L’organisation, avec ses étudiants motivés, a la chance d’avoir le soutien de la mairie. L’adjoint au maire délégué au sport, Patrick Rivas, prononce le discours d’ouverture lors de la MSC. Un jeune membre du cabinet du maire est aussi présent, à serrer les mains et à saluer tout le monde. Il refuse de donner son nom, mais publie plus tard un Tweet de l’événement sous le nom de Pierre André.

🏃‍♂️🏃‍♀️2e édition #MontpellierStudentCup, organisée par @Fede_AGEM avec soutien de la V. de @montpellier_, nbrx étudiants rassemblés autour d’un tournoi sportif & culturel. Sensibilisation auprès des participants campagne #VersMontpellierSansSIDA & @Mlj3M. @patrickrivas79 @Saurel_P pic.twitter.com/nTScOjNFt2

— Pierre André (@Pierre_Andre34) 13 avril 2019

Avec la renaissance de l’AGEM, alors qu’elle a subi des ennuis pour cause d’histoires financières obscures, c’est par le biais de la politique – et cela peu de temps avant les prochaines élections municipales – qu’elle risque de perdre sa crédibilité dans le milieu associatif auprès des étudiants.

Agathe Huger, 25 ans, a participé à la refondation de l’AGEM et elle en était la présidente durant les deux premières années. Elle dit qu’ils n’ont jamais eu de problèmes avec les politiciens, qu’ils sont très clairs envers eux : « On se dit a-partisan, mais pas a-politique. C’est-à-dire, nous ne dirons pas ‘votez pour tel parti’, mais nous dirons ‘allez voter’ .»

De quoi est t-il/elle capable si en plus il/elle est payé(e) ?

Léa comprend par contre que les politiciens ou les entreprises s’intéressent aux jeunes engagés dans des associations. « S’ils voient quelqu’un de motivé qui s’investit gratuitement, ils doivent se dire : ‘De quoi est t-il/elle capable si en plus il/est est payé(e) ?’. »

Bilan d'une année à l'AGEM lors de la Passation, présidé par Camille. C.P : AF

C’est la présentation du bilan d’année 2019 à l’AGEM lors de la Passation, présidé par Camille. © Alice Fiedler

Le flambeau passe aux prochains

Une bonne façon pour l’AGEM d’éviter les relations de connivence avec les politiques est le changement de pouvoir en leur sein. La fin d’année marque le moment de la Passation. Certains partent, d’autres changent de fonction à l’AGEM. C’est surtout un moment de partage, d’expérience vécue collectivement. A tour de rôle, chacun prend la parole. Pierre-Louis dit : « Vous êtes le menthos dans la bouteille de Pepsi. Sans ce menthos là…, » il s’adresse aux gens présents, « …il n’y a pas d’énergie ». Camille verse une larme. Elle arrête son travail à l’AGEM. Dans son discours d’adieu, elle déclare : « On dit souvent que l’associatif apprend beaucoup de choses, je ne suis pas d’accord, c’est les gens qu’on rencontre qui nous apprennent énormément. »

C’est beau de rêver

Agathe assiste à l’événement par Skype. Après avoir reçu beaucoup de critiques lors de la création, telles que « T’as pas les épaules pour le faire », « ça ne marchera jamais », ou encore « C’est beau de rêver », elle est fière de démontrer le contraire. Pour elle l’AGEM a beaucoup de beaux jours devant elle, si une bonne transmission est garantie : « Tant qu’on arrive à stimuler les nouveaux arrivants, ça fera que grandir. »

Pas question de rentrer tôt ce soir-là. Toute l’équipe et les associations adhérentes se retrouvent au Kraken Bar, pour continuer la soirée autour d’un verre. Comme le dit Agathe, le travail est bénévole, donc il ne faut pas oublier de s’amuser.

De gauche à droite : Paul, Edgar, Léa et Camille. C.P : AF

Dernière soirée… De gauche à droite : Paul, Edgar, Léa et Camille. © Alice Fiedler

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TagsAGEMBernard PonsCRIJCrousétudiantsMairie de MontpellierMontpellierStudentCupUNEF
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Alice Fiedler

Reporter en art et culture. Ayant fait des études d'arts plastiques, j'ai vécu un an en Israël et en Territoires Palestiniens pour faire de la recherche sur la situation artistique dans une zone à conflit. Souvent en vadrouille, je poursuis actuellement un master à distance avec l'école de Journalisme de Londres.

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