« C’était l’été » chez Marc Bouchacourt
Jusqu’au 23 décembre, l’exposition de Marc Bouchacourt « C’était l’été » est visible dans son atelier qui lui sert aussi de lieu d’exposition. Le vernissage s’est tenu le 13 novembre dernier. Première série de neuf toiles qui en appellent d’autres.
« C’était l’été », présentement ce sont des couleurs vives et lumineuses, des mouvements virevoltants sur de grands formats en plusieurs panneaux avec un rapport d’un sur deux. Sur certaines toiles, on craint d’être mouillé par la vague qui s’étale, on peut presque sentir l’odeur des fleurs sur d’autres. Les couleurs estivales éclatent à chaque mouvement de pinceau ou restent délicates.

Marc Bouchacourt et Cédric de Saint Jouan, adjoint au maire en charge de la culture (Crédit Photo : © Audrey Villate)
La première de quatre séries
Si ces neuf grandes toiles sont l’été, il y en a une qui laisse présager l’automne très prochainement. En effet, Marc compte faire une série par saison sur une année et regrouper par la suite les séries en une grande exposition. Mais pour cela, il faudra trouver le lieu.
En l’interrogeant sur le choix des grands formats, il répond qu’il s’agissait d’une envie et que c’est « plus difficile à travailler ». D’autre part, les panneaux permettent « un rythme », il trouvait ça « beaucoup mieux avec les panneaux de côté ».
Le lieu d’exposition, dans la partie avant de la salle, va jusqu’à une baie vitrée qui marque la limite vers son atelier. L’atelier est en partie ouvert au public pour cette exposition, le reste étant dissimulé par un léger rideau blanc qui laisse voir une multitude de toiles et de pinceaux. Marc explique à propos du lieu d’exposition : « Je ne m’interdis pas de venir travailler ici, aussi quand c’est long à sécher. »
Un artiste peintre calligraphe
Marc Bouchacourt a fait les Beaux-Arts à Paris et est arrivé en 1986 à Montpellier. Il reçoit les enseignements d’un maître chinois qui enseigne la calligraphie à Montpellier, mais « [il se] sentait plus attiré par la fluidité japonaise » et depuis une dizaine d’années, il se consacre entièrement à cette technique. La différence se trouve « dans la technique de travail à plat avec des encres très liquides ».
Dans la partie atelier de l’exposition, Marc a mis à disposition des invités, sur un grand chevalet, un écran qui diffuse en boucle des photos de ses œuvres en calligraphie. On peut y voir des merveilles de délicatesse et de subtils mouvements avec « l’énergie du mouvement » ou en « retenue ».
Ses pinceaux sont composés de matières bien surprenantes : crin de cheval, moustache de rat, barbe de chèvre, plumes de coq… Une vraie ménagerie !
Infos pratiques
Du jeudi au samedi de 14h à 18h30
25, Rue de l’Ecole de Droit
(Crédit photo de Une : © Audrey Villate)