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Home›Société›Environnement›Climat : Vincent Moron fait le point sur la situation

Climat : Vincent Moron fait le point sur la situation

Par Annabelle Delaporte
29 janvier 2016
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DSCN6833C’est indéniable : nous sommes en plein changement climatique. Comment peut-on l’affirmer ? Comment peut-on établir un pronostic ? Quelles sont les possibilités pour l’avenir ? De passage à Montpellier, Vincent Moron, climatologue et professeur de géographie à l’université d’Aix-Marseille, nous livre son point de vue.

Mardi 15 décembre, un hiver encore plus doux que le précédent, mais sans doute moins que le suivant. Ce soir-là, au Gazette Café, Vincent Moron anime le Café Géographique. Il commence par présenter les faits, à l’aide de graphiques. « Quand on regarde rétrospectivement ce qui s’est passé sur une année, les températures plus chaudes que la moyenne dominent. On a eu des périodes un peu plus froides que la normale, mais globalement ce sont les anomalies chaudes qui dominent. » Mais après avoir étudié le passé, comment appréhender le futur ? En météorologie, c’est plus ou moins une question de linéarité. « Je peux vous dire que juillet 2016 sera plus chaud que janvier 2016. Ca ne vous étonne pas trop, mais pourtant elle est juste. Ca veut dire qu’on peut faire des prévisions à très long terme. » Cette prévision découle du signal climatique qui est chaque année le même : « En été le soleil est plus haut et rayonne plus, alors qu’en hiver il est plus bas et il y a moins d’énergie disponible ». En somme, les climatologues se basent sur le principe du « forçage » : un phénomène persistant aux conséquences continues permet de faire des prévisions, parfois à long terme. Ce procédé s’applique au changement climatique que nous vivons à ce jour. « Evidemment je ne peux pas vous dire quel temps il fera le 15 juillet 2016, ajoute-t-il, par contre, je peux dire ce qui va se passer en moyenne. »

Des faits : un climat instable

Mais qu’en est-il des coups de froid qui rythment également nos dernières saisons ? Car en effet, il est mentionné aussi que les périodes aux températures particulièrement basses existent. Mais il ne s’agit, selon lui, que d’un ressenti qui se limite dans le temps et dans l’espace, et qui n’est pas représentatif de la situation globale. « Quand on regarde un mois anormalement froid à Montpellier comme octobre 2015 sur la carte des anomalies, on remarque une anomalie plutôt négative qui s’étend jusqu’à l’Oural, mais sur le monde, il y a visiblement une domination d’anomalies positives. » Le chercheur affirme que « l’anomalie froide est un phénomène transitoire. » En effet, tout changement se caractérise par une perturbation de l’équilibre en place. Les oscillations de température traduisent ce déséquilibre, et si elles vont d’un extrême à l’autre, on peut établir en moyenne vers quoi elles tendent. Les températures ne baissent que pour mieux remonter ensuite, ce qu’il nous démontre : « Pour essayer de replacer ça dans un contexte plus long, regardons : sur les températures à Montpellier depuis 1750, il y a une hausse de la température. Au début, nous avons une alternance entre périodes chaudes et périodes froides sans tendance particulière. Mais au du XXème siècle, il y a deux phases de hausse : une au début, et une à la fin qui est très marquée à Montpellier, avec à peu près 1,5°C supplémentaires. »

Des causes…

Il n’y a pas tant de facteurs qui vont varier la température : l’augmentation du rayonnement solaire qui ne dépend pas de nous, les éruptions volcaniques, qui rejettent du soufre capable de refroidir la Terre à une certaine quantité, ou l’action de l’Homme. Alors qui est le fautif ? « Si l’on compare leurs poids relatifs, on obtient ces constatations : les éruptions volcaniques ont un impact possible de 0,2 à 0,5°C maximum, mais cette action ne dure pas car les produits retombent. De plus, la dernière éruption ayant eu un impact sur le climat était celle du Pinacate, il y a vingt-cinq ans. Le soleil, on sait qu’il varie. On estime que l’effet du cycle le plus rapide est de l’ordre de 0,1°C. Quant à l’action de l’Homme, elle est double : augmenter les gaz à effet de serre et déforester. Même si le carbone est recyclé par la végétation et les océans, 45% de ce qu’on émet reste en surplus dans l’atmosphère. » On en conclut que, bien que l’effet de serre soit un phénomène parfaitement naturel, les activités anthropiques lui imposent un rythme effréné qui accélère indéniablement le changement climatique.

… Des solutions ?

En prenant conscience de ce problème, l’Homme a pris les devants afin de réduire ses émissions. Mais ses démarches sont-elles suffisantes ? La première initiative a été le protocole de Kyoto lancé en 1995, qui n’a pas été un immense succès, car les émissions ont tout de même augmenté de 65% depuis 1990. La question se pose aujourd’hui au sujet la COP21 dont on attendait beaucoup. Bien que l’événement semble s’être clôturé dans la satisfaction générale des participants, certains spécialistes comme Vincent Moron demeurent sceptiques quant à l’efficacité des décisions qui y ont été prises. « Il faut savoir que l’objectif de la COP21 est de 1,5°C. Pour cela il faudrait arrêter aujourd’hui d’émettre du dioxyde de carbone, ce qui est impossible. » 1,5°C, c’est le scénario le plus optimiste qui soit actuellement envisageable. Mais à quel prix ? « Le problème est que les contributions nationales ne sont pas dans les clous. Elles sont plutôt entre 3,5 et 4°C. » Le principal frein à une bonne mise en place d’un tel objectif réside dans la distribution des quotas de participation entre les différents acteurs. « Là, on a une distribution contributive éthique et équitable : on tend à aller vers une émission similaire pour toutes les populations par tête d’habitants. » Pour les USA, d’ici 2035, il s’agit de passer de 20 à 2,5 tonnes de gaz à effet de serre par habitant, tandis qu’en France, nous ne partons que de 6 tonnes pour aller à 2,5. Ce qui signifie que la distribution de ces quotas risque, quoiqu’il arrive, de favoriser ou de mettre davantage de difficultés à certains participants.

Un avenir à prendre en main

Quant à la géoingéniérie ? De nombreux chercheurs investissent dans cette science encore peu reconnue, mais qui pourrait bien constituer une porte de sortie. Le principe est de trouver des solutions pour retirer du CO2 déjà présent dans l’atmosphère, ce qui s’avère aujourd’hui indispensable pour atteindre les scénari les plus optimistes : reboiser des grandes parcelles de terre pour absorber le dioxyde de carbone en surplus, ou encore libérer des quantités de soufre pour refroidir la Terre… « C’est discuté depuis longtemps. Mais pour l’instant, le chiffrage aboutit à des sommes énormes à plus grande échelle. On peut faire des choses plus modestes. Il faut forcément une combinaison de plusieurs choses pour avoir un effet global. Mais ça me semble une chose assez dangereuse. A grande échelle, on ne sait pas faire. » Dans tous les cas, pour Vincent Moron, seule la contrainte peut pousser les acteurs à mettre en mouvement des solutions efficaces. Et des contraintes, il n’y en a pas la trace dans les récents accords de Paris. Si le protocole de Kyoto en contenait, les sanctions prévues n’ont jamais été appliquées. Sans une politique volontariste, l’inertie restera bien trop importante pour la réalisation des objectifs visés. En somme, à l’heure actuelle, pas de réelles réponses concernant le changement climatique ; seulement des pistes qu’il faudrait se décider à emprunter.

« Pour l’instant le climat n’est pas équilibré, conclue Vincent Moron. Dans ces épisodes hors équilibre, on peut avoir des surprises, bonnes ou mauvaises, mais quoiqu’on fasse ce sera un état hors équilibre pendant au moins quelques siècles à partir de maintenant. »

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