Kalam Tribe, un collectif créé par de nouveaux artistes pour les nouveaux artistes

Le collectif Kalam Tribe ainsi que le DJ présents au vernissage (de g. à dr.) : Ankia, Nazu Oyasumi, Kraeber, Faust, Didascalie et Ti’Lab. © Remi Van Der Marel.
Vendredi 15 juin dernier, de 18h à 22h avait lieu le vernissage éphémère du collectif Kalam Tribe à la Casa Bondels. Au programme : exposition d’œuvres, dessin en direct, et ambiance musicale trip-hop grâce aux dj’s Didascalie et Ankia.
Un nouveau collectif d’artistes a vu le jour : Kalam Tribe, fondé il y a deux mois et demi par Thibaut Kraeber (Kraeber) et Nicolas Labrunye (ti’Lab). Ces deux amis qui se connaissent depuis leurs études à l’IPESAA, école d’arts appliqués à Montpellier, ont plusieurs objectifs : réunir un maximum d’artistes pour pouvoir les exposer lors d’évènements, mettre en avant le travail des artistes sur la scène Montpelliéraine, et installer un atelier.
Kalam peut être un tremplin pour nous, comme pour tous les autres diplômés d’école artistique
Leurs motivations sont claires, quand on est artiste ou jeune artiste, il est difficile de trouver sa voie et ses contacts facilement. Nicolas Labrunye le précise : « C’est vrai que pour les jeunes qui sortent d’écoles d’art, le futur est souvent marqué d’un point d’interrogation. Kalam peut être un tremplin pour nous, comme pour tous les autres diplômés d’école artistique. » Se mettre ensemble, en collectif, pour se développer et créer était donc la meilleure marche à suivre pour eux.
Un collectif qui désire favoriser les échanges entre artistes
Un atelier se prépare aussi dans le garage de ti’Lab. Ce lieu aura pour rôle d’accueillir tous les artistes du collectif et d’être un espace de création individuelle et en commun. Thibaut Kraeber s’avance même : « Et pourquoi pas faire des expositions en comité restreint ? Mais c’est encore un projet en cours. Dans tous les cas, ce sera un lieu d’échanges où l’on pourra s’appuyer sur les autres artistes, avoir des avis extérieurs. » Un des buts du collectif étant aussi de pouvoir mettre en relation des personnes qui n’auraient pas eu l’occasion de se rencontrer autrement.
L’art, c’est un réseau fermé, et les expositions à Montpellier rassemblent souvent les mêmes personnes
Les artistes actuellement dans le collectif sortent majoritairement de l’école IPESAA, sont amis et se connaissent bien. Le duo Osmöz, créé par deux membres artistes de Kalam Tribe, Faust et Nazu Oyasumi, était présent au vernissage. Ils s’expriment : « On se connaissait tous, l’IPESAA est une petite école, c’est comme une petite famille. Mais l’art, c’est un réseau fermé, et les expositions à Montpellier rassemblent souvent les mêmes personnes. C’est bien que Thibaut et Nico aient eu cette initiative de créer le collectif pour faire émerger de nouveaux artistes. »
C’est donc un collectif d’artistes qui se connaissent bien, mais qui sont bien entendu heureux d’accueillir de nouvelles personnes. Les jeunes qui sortent des écoles, par exemple, qui auront besoin d’exposer, pourront passer par eux. « On est un collectif créé par des nouveaux artistes, pour les nouveaux artistes. »
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