Le Nouveau Montpellier

Top Menu

  • Qui sommes-nous ?
  • Crowdfunding
  • Espace adhérents
  • Mon Compte
  • Commande notre magazine !

Main Menu

  • Welcome Mtp
  • Rubriques LNM
    • Web série A Lez
    • Humans of Montpellier
    • La bonne nouvelle
  • Politique
    • Vie locale
    • International
    • La chronique
    • Régionales 2015
    • Municipales 2014
  • Culture
    • street art
    • Histoires Urbaines
    • Mode
  • Société
  • Sport
  • Qui sommes-nous ?
  • Crowdfunding
  • Espace adhérents
  • Mon Compte
  • Commande notre magazine !
0

Cart

logo

  • Welcome Mtp
  • Rubriques LNM
    • Web série A Lez
    • Humans of Montpellier
    • La bonne nouvelle
  • Politique
    • Vie locale
    • International
    • La chronique
    • Régionales 2015
    • Municipales 2014
  • Culture
    • street art
    • Histoires Urbaines
    • Mode
  • Société
  • Sport
  • AGEM : la renaissance d’une asso étudiante

  • La Graine pousse petit à petit

  • Le breakdance : Focus sur une danse urbaine

  • FISE 2019 : Une édition très urbaine

  • Digiworld Spring Session : le Citoyen à l’âge du Numérique

Municipales 2014
Home›Politique›Municipales 2014›Patrice Canayer : « Montpellier doit perpétuer sa politique sportive »

Patrice Canayer : « Montpellier doit perpétuer sa politique sportive »

Par Valentin Vié
22 mars 2014
1289
0
Share on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin

Entraîneur du Montpellier Handball depuis 1994 avec lequel il a remporté 37 titres (dont une Ligue des champions), Patrice Canayer est une figure incontournable du sport à Montpellier. En cette période d’élections municipales, Le Nouveau Montpellier lui a demandé son point de vue sur la politique sportive de la ville, sur la rumeur de sa présence sur la liste de Jean-Pierre Moure, ainsi que sur les améliorations dont aurait besoin le chef-lieu de l’Hérault pour devenir une référence française en terme de sport. Rencontre.

Le Nouveau Montpellier : Serez-vous présent sur la liste PS/EELV de Jean-Pierre Moure pour les municipales 2014 ?

Patrice Canayer : La réponse est non. Je ne vais pas m’engager dans l’opérationnel pour une raison simple qui est que j’ai un métier qui n’est pas compatible avec le fait d’être élu. D’une part, je ne peux pas être à la fois manager général/entraîneur et siéger au conseil municipal et d’autre part, ce ne serait également pas correct au niveau des subventions, des aides financières. Si je ne faisais pas ce métier, je me serais engagé sans aucun problème.

Quelle est votre relation avec le candidat socialiste ?

Je collabore et je soutiens de manière très forte Jean-Pierre Moure d’abord parce que c’est une personne que j’apprécie et puis parce qu’il a toutes les compétences nécessaires. C’est la bonne personne pour améliorer la ville de Montpellier et la faire passer en métropole, et concernant le sport, je lui fais confiance pour qu’il reste un élément important de la vie de cette ville.

Si vous n’êtes pas engagé directement, quel sera votre travail dans la future politique sportive de la ville de Montpellier ?

Ça fait longtemps que je suis engagé en politique et que je suis un acteur du sport à Montpellier. J’ai collaboré avec le président de l’Agglomération pour réfléchir et interroger différentes personnes sur ce que pourrait être un nouveau projet des sports pour la ville de Montpellier. Mon travail à moi n’est pas de faire de la politique, c’est d’amener aux politiques des réflexions et des approches techniques sur la place du sport et sur ce que peut représenter le sport sur un territoire. C’est un apport technique et après, c’est aux hommes politiques de transformer ce discours technique en actes politiques. J’essaye d’apporter à la fois mon expertise, c’est-à-dire 30 ans de pratique où j’ai été professeur de sport, où j’ai travaillé pour le Ministère de la Jeunesse et des Sports et où j’ai été cadre technique et entraîneur professionnel. J’ai pas mal d’expérience et c’est plus facile pour moi de discuter avec des professionnels du sport pour essayer de faire réfléchir tout le monde et faire des propositions pour que le politique puisse faire un programme politique.

Patrice Canayer

Patrice Canayer, qui entraîne le MAHB depuis 20 ans, est une figure de la vie sportive de Montpellier (Crédit Photo : © Flickr Creative Commons)

Vous entraînez depuis 20 ans le MAHB. Comment a évolué la politique sportive de la ville durant cette période ?

Montpellier est une ville qui a été complètement novatrice en France en termes de sport, aussi bien dans le haut niveau que dans le sport social. Aujourd’hui, j’ai des joueurs professionnels qui ont découvert le handball dans les classes d’écoles primaires montpelliéraines, par rapport aux cycles de hand qu’on faisait à une certaine époque. Il y a eu une vraie politique sportive à Montpellier qui consistait à développer le sport de haut niveau mais aussi le sport comme moyen d’intégration et d’éducation. Et ce qu’on souhaite aujourd’hui, avec beaucoup d’acteurs du sport à Montpellier, c’est que cette politique se perpétue. Le sport comme la culture doivent rester ici des éléments structurants de cette société.

Que pourrait apporter M. Moure à la politique sportive de la ville ?

Jean-Pierre Moure a présenté récemment lors d’une réunion sa politique sportive et il a avancé de vrais projets sur les équipements de proximité. Il a parlé d’un « chèque sport » pour permettre aux familles défavorisées d’aller plus facilement vers toutes les pratiques sportives en ne payant qu’une partie de la licence. Il veut aussi que le service des sports soit plus un service de management du dispositif en mutualisant plus avec les associations. Il a également annoncé que les subventions seraient conventionnées sur trois ans plutôt que sur un an pour que les associations aient une lisibilité, et pour leur permettre d’embaucher plus facilement des jeunes éducateurs. Je reprends ses paroles : son objectif est de faire avec le sport de proximité à la ville de Montpellier ce qui a été fait avec le sport de haut niveau et de les traiter sur un pied d’égalité. Il n’y aura plus d’un côté le sport de masse et de l’autre le sport d’élite, mais un seul sport.

En termes d’infrastructures sportives, Montpellier est-elle une référence en France ?

On est la ville qui est la mieux dotée en termes d’équipements sportifs. Vous avez un stade de football qui a été et qui va être rénové, vous avez un stade dédié uniquement au rugby qui est flambant neuf et vous avez une Arena de plus de 8000 places. Mis à part Paris avec le Palais Omnisports de Paris-Bercy, on est la seule ville de France à avoir une salle aussi grande. On a aussi le Palais des Sports de Castelnau, on a celui de René-Bougnol et la Plaine des sports à Grammont. Il y a énormément d’équipements. En termes de politique, il y a eu un vrai développement des grands équipements. Il y a eu également le plan des piscines avec une quinzaine de bassins construits dans toute l’agglomération et qui permet à tous les enfants du territoire d’apprendre à nager à l’école primaire. Je ne crois pas qu’une autre ville de France fasse ça.

Patrice Canayer

Patrice Canayer “apprécie et soutient” Jean-Pierre Moure, le candidat PS/EELV aux municipales 2014 (Crédit Photo : © Lucy Moreau)

Que faut-il encore améliorer à Montpellier en termes de structures sportives ?

Par exemple, aujourd’hui, la rénovation des équipements de proximité va être une nécessité parce qu’il y a 20-25 ans, il y a eu de gros efforts qui ont été faits sur la création de nouvelles infrastructures. Il faut rénover en termes de bâtiments mais aussi en termes d’organisation. Aujourd’hui, la manière dont on s’en sert n’est pas la même que par le passé. Aujourd’hui, on est plus dans une gestion partagée avec les associations. Il faut que ces dernières soient plus impliquées à la vie de l’équipement et à l’animation autour de celui-ci.

Que préconisez-vous de manière plus précise ?

Il y a par exemple beaucoup de quartiers qui voient le jour à Montpellier. Il faut qu’il y ait un plan d’équipement pour que dans tous les quartiers on puisse faire du sport à dix minutes de chez soi, qu’on ne soit pas obligé de traverser la ville pour aller pratiquer. Il y a aussi des réflexions à avoir sur les grands espaces comme Grammont ou le parc Montcalm qui doivent devenir des véritables centres de vie, à la fois des poumons verts et des endroits où les gens puissent faire des activités physiques. Il faut aussi permettre l’aide sociale pour pouvoir faire en sorte que tout le monde ait accès à toutes les pratiques sportives, développer le sport féminin, le handisport et le sport pour le troisième âge. Ce sont des politiques qui doivent être menées.

Concernant le sport de haut niveau, quelles sont vos attentes ?

Ce qui m’a beaucoup plu dans le discours de Jean-Pierre Moure et qui est l’une des raisons pour lesquelles je le soutiens, c’est qu’il n’est pas antinomique, il n’oppose pas le sport professionnel et le sport amateur. Pour lui, il faut faire en sorte de créer des réseaux entre le sport de haut niveau et le sport de proximité, et je partage son avis. Cette mise en réseau se fait avec des clubs parrains et un système de maillage très important pour faire en sorte qu’il n’y ait qu’un seul et même sport. Il faut des actions de coordinations et de collaborations entre les clubs de haut niveau et ceux de proximité dans les différentes disciplines. Il y a aussi la stratégie de marque, c’est-à-dire que quand un club pro joue, il porte la marque « Montpellier ». La réflexion qu’il faut mener aujourd’hui, c’est comment il faut mutualiser ça, passer de plusieurs marques à une seule marque.

Patrice Canayer

Patrice Canayer : “Montpellier est la seule ville de province à avoir une salle de plus de 8000 places”

Faire une sorte de « Barça » de Montpellier…

Il ne faut pas faire référence à quelque chose qui existe déjà. C’est votre problème à vous autres, journalistes. Pourquoi à Montpellier on ne serait pas capable d’inventer un modèle ?

Et justement, quel serait ce modèle ?

Dans un territoire, il y a trois points qui sont indispensables. Le premier est l’histoire. Vous m’avez parlé du Barça, ce club n’a de sens que parce qu’il génère une histoire depuis des années et des années. À un moment donné, il faut qu’il y ait une continuité dans la vie des clubs. Donc moi, je suis pour des modèles où l’on fait évoluer le dispositif d’un club et non où l’on change du jour au lendemain une équipe dirigeante pour en mettre une nouvelle. Je suis plus pour une évolution que pour des révolutions. Le second est le concept de territoire. Pour que le sport de haut niveau puisse servir un territoire, il faut qu’il y soit très ancré. Il doit y avoir un lien entre les collectivités territoriales et le sport de haut niveau. Il faut qu’elles gardent une maîtrise, sinon il ne peut pas y avoir de stratégie globale et politique. Le troisième point, c’est le financement. Les collectivités ne peuvent pas s’exonérer d’une partie du financement, mais par contre il faut que le privé vienne prendre le support. Je suis beaucoup plus pour qu’on associe à la vie du sport comme à celle de la culture des entreprises locales et régionales, qui à un moment donné ont tout intérêt à communiquer autour de l’image de notre territoire. Je ne suis pas contre les sponsors étrangers, mais il faut prendre notre destin en main et sur la base de ce triptyque histoire, collectivités territoriales et entreprises locales qui veulent communiquer au niveau national et international. Unissons nos efforts pour porter haut l’image de notre territoire.

En cette période de crise et de réduction du budget, la mairie va-t-elle être plus regardante sur ses dépenses concernant le sport ?

L’une des raisons pour lesquelles je me suis engagé aussi fortement, c’est pour celle que vous me dites. Je veux essayer de démontrer aux personnes que le sport n’est pas une dépense mais un investissement rentable, aussi bien d’un point de vue de l’économie que de la vie dans la cité, de l’éducation et de la santé. Ce que je veux montrer à Jean-Pierre Moure et aux autres hommes politiques, c’est de ne pas regarder le sport comme une dépense mais comme un investissement indispensable. C’est le fond de mon engagement politique. Je crois profondément que le sport comme la culture sont des éléments structurants de la société.

Vous faites beaucoup le parallèle entre sport et territoire. Pour vous, en quoi le sport est-il important pour un territoire ?

Le sport peut être intéressant en termes de rayonnement, ça peut aider à faire connaître un territoire. Le sport génère une économie, ça on l’oublie souvent. Jean-Pierre Moure a beaucoup de projets concernant la manière dont le sport peut servir l’économie locale, l’intégration, l’éducation et la santé. C’est ça qui m’intéresse chez lui, c’est qu’il veut développer le sport comme un élément transversal de la société. Ce n’est pas uniquement le sport spectacle, le sport loisir ou le sport éducatif, c’est tout en même temps.

 

(Crédit photo de Une : © Patricia Glorion)

Tweet
Share on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin
TagsEELVélectionsHandballHélène MandrouxJean-Pierre MoureMAHBmunicipales 2014Park&Suites ArenaPatrice CanayerPolitique sportivePSslidersportstade de la mosson
Avatar

Valentin Vié

À lire Du même auteur

  • culture
    Culture

    Des week-ends sous le signe de la culture et de l’histoire

    6 mai 2015
    Par Marielle Ortigosa
  • Handball

    MAHB-Tremblay (29-21) : Une victoire en hommage à Patrice Rebichon

    20 février 2014
    Par Valentin Vié
  • Open Sud de FranceSport

    Une fin de qualifications marquée par Dustin Brown

    1 février 2016
    Par Julien Mora
  • mahb
    Handball

    MAHB-Sélestat (34-24) : Montpellier enchaîne difficilement

    25 septembre 2014
    Par Diego Tristan
  • Culture

    Rigza donne un nouveau souffle à la musique underground

    17 octobre 2013
    Par Clara Mure
  • mhsc
    Football

    EAG-MHSC (0-2) : Le MHSC repart de l’avant

    23 février 2015
    Par Charles Boniface
Connexion...

Profil annuler

Inscrivez-vous avec Twitter Inscrivez-vous avec Facebook
ou

Non publié

Nouvelles intéressantes

  • PolitiqueVie locale

    Christian Bourquin est mort

  • Politique

    Régionales 2015 : les campagnes électorales sont lancées

  • Football

    MHSC-SMC (1-0) : Hilton, chef de plongée

    Nous suivre

    • Le Nouveau Montpellier
    • Espace contributeur
    • Mentions légales
    • Mon compte
    etiseo