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Culture
Home›Culture›La scénographie à l’international avec François Confino

La scénographie à l’international avec François Confino

Par Anais Pasquier
14 février 2019
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Scénographie du Musée océanographique de Monaco @http://www.confino.com/

Scénographie du Musée océanographique de Monaco @http://www.confino.com/

Du 17 janvier au 20 avril 2019, au Centre d’Art La Fenêtre se tient une exposition sur la scénographie, sous la direction artistique de François Confino. Il s’agit de la présentation de cet artiste ainsi que de ses œuvres à travers le monde, grâce à l’exposition de certains de ses travaux préparatoires.

François Confino, un directeur artistique international

Comment présenter un artiste reconnu dans sa profession sans reprendre les multiples biographies établies sur le net ! Pourtant il est important de mettre en avant quelques points marquant l’histoire de sa profession et certainement la sienne.
Premièrement la scénographie se décompose entre trois dimensions. Il existe la scénographie d’équipement, de spectacle ou encore d’exposition. Il s’agit là de l’art et de la technique d’aménager un espace pour mettre en valeur un thème ou une pièce. C’est dans ce domaine que François Confino s’est fait un nom et une place, car, en effet il est maintenant l’auteur de près de 200 projets nationaux et internationaux.

Cet artiste signe des œuvres mémorables à l’aide de son maniement unique des différents moyens à sa disposition pour créer un univers singulier. Et ainsi, retenir l’attention du spectateur. Cela passe par les effets spéciaux, les combines matérielles et techniques possibles ou encore les émotions, l’humour et l’Histoire comme le met en avant le « Mémorial de l’Esclavage » en Guadeloupe datant de 2015 et ayant remporté le prix du plus beau musée européen. Cependant, il affirme son talent dans d’autres projets comme le démontre le musée de l’automobile de Turin que le Times de Londres a classé parmi les plus beaux du monde. Toutefois, l’expression de son habileté s’exprime à diverses échelles, comme le prouve son investissement dans la création d’expositions dans les wagons de train. Il est aussi possible de citer un projet majeur et célèbre, l’exposition itinérante Cité Ciné entre 1987 et 1990. Elle est le subtil mélange entre le cinéma et l’architecture. Cette exposition visant à créer une ville à partir de décors de films, plonge ainsi le spectateur dans le monde des réalisateurs.

Quelle que soit l’exposition, itinérante, éphémère ou non, la finalité est de transmettre un message, la connaissance ou l’histoire aussi complexe soit-elle. Cette transmission passe non seulement par le choix du thème mais également par le choix des artistes exposés.

La Fenêtre met en avant la scénographie

Le centre d’art La Fenêtre se situe à quelque pas de la Gare St Roch et à 5 minutes de l’arrêt de Nouveau St Roch en plein cœur de Montpellier. Depuis quelques années, cette association s’efforce de faire découvrir sous différents angles l’art qu’est l’architecture. Et cela en présentant les métiers qui peuvent la composer en plus, de l’art appliqué et graphique dans leur ensemble. Ceci se traduit notamment par sa collaboration avec des partenaires tels que la ville de Montpellier, le Département ou la Région. Mais s’illustre particulièrement grâce à son soutien pour la Fondation Transdev qui est une institution ayant pour but la mobilité sociale à travers plusieurs piliers tels que l’éducation et la culture entre autres. Une particularité de ce centre étant l’ouverture aux scolaires et les ateliers pour les jeunes pour faire découvrir les arts.

affiche officielle exposition @ http://www.la-fenetre.com/

Cet ancien garage devenu centre d’art accueillera donc l’exposition “ FRANÇOIS CONFINO Scénographe Globe-Trotter” du 17 janvier au 20 avril 2019, de 15h à 19h du Mardi au Samedi.

Nous avons eu la chance de pouvoir aller au contact de Camille Pédrielli, la chargée de communication du centre et de Garance Valentin une volontaire en service civique. Elles nous ont renseigné sur l’importance de cette exposition sur la scénographie pour La Fenêtre. La venue de François Confino s’inscrit parfaitement dans la vision du centre. L’association souhaitant présenter l’art montre ainsi un autre aspect qu’est la scénographie. De plus y est présenté le travail préparatoire avec sa technique qu’est le collage sur fond noir, qui permet de voir une partie en amont du travail final, pas seulement l’œuvre terminée.

Pour dynamiser l’exposition tout au long des 4 mois, seront mis en place 3 temps d’événements, généralement sous forme de conférences dirigées par François Confino. L’exposition se terminera par une vente lors du finissage.

exposition de scénographie au centre d'art La Fenêtre. CP : A.S

exposition de scénographie au centre d’art La Fenêtre. CP : A.S

Rencontre avec François Confino

L’exposition permet de présenter les travaux préparatoires de plusieurs grands projets. Mais aussi l’imagination de François Confino qui a choisi certaines œuvres lui tenant à cœur. Tout au long de cette exposition il est possible de voir le back office, et de comprendre l’enjeu de la scénographie, le comment est né le projet. Pour accompagner la visite du spectateur, des informations données par l’auteur viennent compléter les descriptions des différents visuels. Des interviews du scénographe sont aussi présentes sous forme de films pour expliquer sa vision du métier, mais aussi ses projets.

Nous avons aussi eu l’opportunité de rencontrer l’artiste, Confino François. L’auteur de “Explosition” a accepté de répondre à nos questions, et nous l’en remercions.

 

LNM : Comment êtes-vous devenu scénographe ? 

François Confino : “On devient scénographe parce que l’on s’intéresse à toutes les facettes du monde qui nous entoure. Comme je l’indiquais précédemment, je me suis tout d’un coup passionné pour les insectes, pour les paquebots, pour les automobiles, pour le vin,  pour l’histoire de l’esclavage, pour un musicien comme Erik Satie, pour Charlie Chaplin, aujourd’hui pour Léonard de Vinci, pour l’histoire de la Suisse depuis la dernière guerre. Contrairement à l’architecture que j’ai pratiquée pendant de nombreuses années et à un très haut niveau en France, je me retrouve aujourd’hui à l’université permanente. Je ne cherche plus un style, mais je cherche à communiquer des idées et je réussis dans les nombreux établissements que j’ai fait à attirer un public extrêmement important.”

Le Nouveau Montpellier : Selon vous qu’est-ce que la scénographie ? 

François Confino :  “C’est une forme de mise en scène qui permet de communiquer avec le grand public sur n’importe quel sujet. J’ai pu ainsi intéresser le grand public à des thèmes extrêmement différents, comme par exemple les insectes d’un côté et les paquebots d’un autre. Dans le projet Charlie Chaplin, dont le musée se trouve à Vevey en Suisse. Ce personnage était tombé un peu en désuétude et nous avons réussi à attirer plus de 400 000 personnes par an pour le redécouvrir.”

LNM : Comment reconnaître un bon musée ?

F.C :  “Ce n’est pas à moi à répondre à cette question, mais au public qui vient le visiter. On peut reconnaître un bon musée au nombre de visiteurs qu’il attire annuellement.  Le Times de Londres publie régulièrement une liste des meilleurs 50 musées au monde.  il se trompe rarement : ce sont des lieux où les visiteurs reviennent, où ils trouvent une certaine fascination,  et où ils apprennent à aimer un thème.”

LNM : Que souhaitez-vous transmettre à travers cette exposition ?

F.C:  “Arrivé à un âge canonique, je souhaite éventuellement transmettre mon savoir faire professionnel, enseigner et, que ce soit en Suisse ou en France, je suis trop vieux, ce qui est bien dommage car je me sens très jeune. Donc cette exposition est un moyen pour moi, de montrer au monde le métier de scénographe, qui est un métier très mal connu. Un métier que l’on a un peu contribué à inventer puisque, avant disons 1980, c’est un métier qui n’était quasiment pas reconnu. On ne savait pas très bien comment le nommer. Parce que scénographe c’était faire les aménagements de théâtre, ou du moins, faire les arrangements techniques. “

“Donc j’aimerai transmettre le métier, car il est mal connu. Il est parfois très bien exercé. Je peux citer Nathalie Crinière, que j’admire beaucoup, qui a fait beaucoup de musées en France et aussi à l’étranger. Mais il est parfois très mal exercé, parce que justement il est très incertain. Beaucoup d’architectes pensent qu’ils savent faire de la scénographie. En fait souvent, ils veulent mettre en évidence leur architecture, et non pas la thématique. Quand on fait un musée c’est pour aller voir les œuvres, et faire une visite de musée.”

LNM : Un élément marquant de votre histoire ?

F.C : “Quand j’ai fait cette exposition à la Grande Halle de la Villette (1987, Cité Ciné), c’était une demande pour parler des rapports entre le cinéma et de l’espace urbain. François Barré qui était à l’époque directeur de la Grande Halle, voulait utiliser essentiellement des documentaires pour parler de la ville. Je lui ai dit “François, il faut absolument éviter ça, parce que j’ai organisé à New York, 2 festivals de films, sur le documentaire La ville et l’Architecture, et c’était […]à mourir”. La plus belle façon de représenter la ville au cinéma c’est les films, les poursuites dans des films comme “Bullit”, les “Blues Brothers”. C’est comme ça que l’on a totalement bifurqué. On a inventé des décors. On travaillait avec du matériel ancien, c’était important d’inventer de nouveaux procédés. Pour les casques infrarouges, on s’est tourné vers du matériel médical. C’était une grande première pour une exposition. Ensuite on a voulu pousser le bouchon un peu plus loin, en créant trois restaurants dans l’exposition. Complètement intégrés, et donc ça aussi ça ne s’était jamais fait et même un dancing. Des gens pouvaient danser, c’était vraiment étonnant. Il y a eu un bouche-à-oreille qui a fonctionné de manière extraordinaire. Cette exposition a fermé après avoir reçu 450 000 visiteurs en 3 mois, jusqu’à 6000 visiteurs/jours. A la fin on a dû ouvrir l’exposition jusqu’à 5h du matin, ce qui ne s’était jamais fait dans toute l’Europe. Les gens faisaient la queue parfois jusqu’à 6 heures. Ça m’a donné immédiatement une notoriété incroyable (il n’y a aucune prétention dans la prononciation de ces mots), parce que on a eu 80 télévisions du monde entier qui sont venues filmer et donc on en parler de partout. On a commencé à recevoir des offres de refaire l’exposition, en Chine, en Belgique et au Canada. Au Canada et en Belgique ça s’est fait, en 89/90. Mais cela ne s’est pas fait en Chine.”

LNM : Y a-t-il une limite à l’imagination et dans quel cas allez-vous plus loin ?

F.C : “Ça ! C’est ma chance d’avoir rencontré François Barré, c’est lui qui nous a invité, ma femme et moi, à faire l’exposition à l’époque. On était basés à New York et on faisait partie d’un petit groupe utopiste. Ce F.Barré avait entendu parler de nous et de nos travaux, et nous a invité avec carte blanche pour faire l’inauguration du Centre Pompidou. Pour nous, c’était incroyable, on avait 27/28 ans. On ne comprenait pas ce qu’il nous arrivait. François est devenu un très grand ami et ensuite il a fait cette proposition à la Grande Halle de la Villette, et là aussi il m’a donné carte blanche. Il m’a nommé à la fois commissaire général de l’exposition, c’est-à-dire le responsable général de l’exposition, et le scénographe lui-même. Ce qui fait que j’étais au four et au moulin. Je me dirigeais moi-même, donc quand j’avais une idée folle, je n’avais aucune barrière. A cette époque j’ai pu prouver que l’on pouvait pousser beaucoup plus loin les frontières de l’exposition.”

“Dans tous les cas il ne faut jamais s’autocensurer.”

“Il y a une autre chose qu’il faut dire c’est qu’avec mon équipe on se met toujours à la place du visiteur quand on créé quelque chose. Ce n’est que comme ça que l’on peut comprendre comment il va être fasciné, ce qu’il va retenir. “

LNM : La scénographie est donc une passion ?

F.C : “Oui complètement c’est pour ça que je continue. Officiellement j’ai pris ma retraite mais je ne pouvais pas m’arrêter, je ne sais pas pourquoi on continue à m’offrir un nombre de projets incroyable.”

LNM : Il y a eu un choix dans les œuvres exposées, pourquoi celles-ci ?

FC : “La plupart des montages qui sont montrés ici, les visuels, ont été fait par une technique très archaïque, c’est-à-dire du collage et non pas du dessin d’ordinateur. Cela se fait avec un fond noir, une pile de magazines très illustrés, dans lesquels on découpe des petites vignettes et on les colle. Alors ça prend beaucoup de temps. C’est un travail, qui va prendre pour un visuel, 1 semaine. Des fois, on est bloqué parce que l’on n’a pas trouvé les images dont on avait besoin. Et donc avec cela on dessine partiellement. C’est une technique un peu mixte. Donc j’ai choisi surtout de montrer ce travail là parce que je trouve que les dessins qui sont fait sur ordinateur sont d’une relative froideur. Je voulais que cette exposition soit chaleureuse. Après ce qui m’effraie rétrospectivement, c’est le nombre de projets que je n’ai pas montré ici. “

Train du cinéma. artiste : F.C

Train du cinéma. artiste : F.C

LNM : Des projets en perspective ?

F.C : “Oui, Louboutin. Ils vont faire une grande exposition en 2020, à la Porte Dorée. Ce n’est pas moi qui la ferai mais j’y serai comme regard critique extérieur, comme consultant.”

LNM : Pensez-vous que les gilets jaunes puissent diminuer la visibilité de l’exposition ?

F.C : “Non, Non, il faut simplement que les gens s’intéressent, se posent des questions. Qu’ils se disent” Qui est ce type un peu bizarre et qu’est-ce qu’il a fait ? “ on peut aller sur internet faire des recherches. Il faut des montpelliérains qui ont envie de voir des choses nouvelles. Je pense qu’après ils seront surpris. “

“C’est la première fois que l’on fait une exposition sur mon travail, j’ai fait des conférences mais une vraie exposition non. Ça me fait très plaisir, et je suis très reconnaissant à La Fenêtre à Christian Gros de m’avoir invité. “

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Tagsartcentre artFrançoisFrançois Confinola FenêtreMuséescénographie
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