“Shanghai Ranking” : Montpellier au top de l’écologie

Édition 2017 « Les rencontres écologiques des alternatives citoyennes » à l’université Paul Valéry. © Sylvain Arnaudo
Le mardi 17 juillet 2018 a été publié le très renommé « Shanghai Ranking ». Ce classement académique a pour objectif de désigner les meilleures universités au monde selon plusieurs domaines spécifiques. Et c’est par le biais de l’écologie que Montpellier se hisse au top du classement.
« Montpellier la surdouée » prend une dimension verte. En effet, les établissements de Montpellier se sont vu attribuer des places de choix dans le dernier classement des universités mondiales Shanghai Ranking. Parmi 400 établissements universitaires classés dans le domaine de l’écologie par l’université Jiao Tong de Shanghai, l’université de Montpellier décroche ainsi la première place mondiale, devant l’université d’Oxford. Un résultat admirable qui n’a pas manqué de faire réagir le président de l’université de Montpellier, Philippe Augé, indiquant que « cet excellent classement confirme la reconnaissance de la qualité de la recherche de l’Université de Montpellier ».
Classement de Shanghai par discipline : @umontpellier obtient la première place mondiale en écologie ! – https://t.co/sYUBZcCjGd – https://t.co/biABImSwYO – @IsiteMUSE @VidalFrederique @CPUniversite pic.twitter.com/1bS4SR9lIC
— Université de Montpellier (@umontpellier) 17 juillet 2018
Une alliance des communautés pour peser sur l’écologie
Il existe cependant d’autres universités montpelliéraines ayant réussi à se démarquer, comme l’université Paul-Valéry et Montpellier SupAgro, respectivement 23ème et 24ème de ce classement. Ces positions honorables prouvent que Montpellier, en termes d’écologie, a su déployer de grands outils de recherche. D’après Gaspard Lepine, chargé de Valorisation à L’INRA : « Il y a eu un vrai effort de la communauté scientifique autour de l’écologie et de la structuration de l’excellence ».
On peut citer comme exemple le projet I-SITE MUSE, qui a aidé le milieu universitaire montpelliérain à atteindre plus rapidement les premières places dans ce domaine. Ralliant à la fois une communauté scientifique, économique et institutionnelle, ce consortium de 19 établissements a pour ambition d’avoir un impact dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement et de la santé.
Dans le domaine de l’écologie, Montpellier c’est « The place to be »
Pour Alan Vergnes, enseignant-chercheur à l’université Paul-Valéry et membre du CEFE (Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive), cette réussite peut s’expliquer également par l’importance de cette unité mixte de recherche « dont font partie tous les enseignants-chercheurs qui traitent de l’écologie et de l’environnement au sens large. Et comme c’est le plus gros laboratoire de France et l’un des plus gros d’Europe, c’est ce qui pourrait expliquer ce classement ».
Un travail collectif issu de différents acteurs qui a permis de solidifier le rang de Montpellier dans le secteur de l’écologie grâce à « un vrai travail de mise en place d’expérimentation et de recherche », selon Gaspard Lepine. En complément, Alan Vergnes précise que Montpellier est « une ville qui a basé son attractivité notamment sur l’économie de la connaissance, depuis déjà plusieurs décennies. Ce qui fait que l’on a énormément de laboratoires, on a même des laboratoires étrangers ». Pour cet enseignant-chercheur, c’est ce qui aurait contribué à une dynamique favorable pour les universités de Montpellier, révélant que dans le domaine de l’écologie « Montpellier, c’est The place to be ».