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PolitiqueRégionales 2015
Home›Politique›Thomas Hirsch (UPR) : « Nous sommes une vraie alternative, une rupture »

Thomas Hirsch (UPR) : « Nous sommes une vraie alternative, une rupture »

Par Marion Dhoudain
1 décembre 2015
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???????????????????????????????Méconnu du public, absent des médias, souvent assimilé au Front National… Thomas Hirsh, délégué départemental et tête de liste de l’Hérault aux côtés de Yvan Hirimiris, candidat régional, nous parle de l’UPR.

L’Union Populaire Républicaine a été créée en 2007 par François Asselineau. Ancien membre du RPF (Rassemblement Pour la France), il a travaillé dans plusieurs cabinets ministériels, notamment aux côtés de Gérard Longuet. Il fût également directeur de cabinet de Charles Pasqua. L’Inspecteur Général des Finances a initié ce mouvement politique afin de faire sortir la France des traités européens qui l’étouffent. L’UPR est classée parmi les listes « diverses » par le Ministère de l’Intérieur. Ni divers gauche, ni divers droite. Le parti propose de laisser de côté les clivages politiques jusqu’à une stabilisation de la situation en France.

Le Nouveau Montpellier : La notoriété de l’UPR grandit, notamment grâce à votre présence sur les réseaux sociaux ?

Thomas Hirsch : On est très présents sur les réseaux sociaux à défaut de l’être autre part. Si la presse locale et numérique s’ouvre de plus en plus à nous, les médias de grande diffusion nous ferment systématiquement les portes. Le dernier évènement dont je me souvienne, durant les élections législatives partielles dans l’Aveyron, c’est notre candidat Loïc Massebiau qui a demandé à être invité par France 3. On lui a refusé. Même Wikipédia ferme systématiquement les pages de l’UPR, de même que celle de François Asselineau, qui existe en allemand, en russe, en japonais, en espagnol.

Pourquoi, selon vous ?

Notre particularité c’est qu’avant de diffuser nos idées, nos convictions et de demander aux Français s’ils veulent y adhérer, nous proposons avant tout de l’information.  Nous donnons des clés de compréhension sur la situation en France. Quand je vais militer je dis aux gens : « Ne me croyez pas, allez vérifier ». On s’adresse à l’intelligence des gens. Ça, ça dérange beaucoup. Je suppose que c’est pour ça que les médias de grande diffusion, la presse écrite, audiovisuelle nous boudent. C’est arrivé que l’on parle de l’UPR, un léger saupoudrage tard le soir, où 15 secondes le matin. On est boycotté, ils n’ont pas envie que les Français prennent connaissance de l’UPR.

On pourrait voir comme une sorte d’avantage ce recul par rapport aux médias. 

On peut dire, avec cynisme, que le fait de ne pas passer à la télé, c’est un gage de qualité. Malgré cela, la télé a un pouvoir fascinant dans le façonnage du monde politique français. Il existe une accréditation que l’on donne plus volontiers aux partis médiatisés. Si le CSA appliquait une véritable règle d’égalité, qui se composerait grâce aux nombres d’adhérents avec un temps d’antenne proportionnel, cela refléterait davantage l’opinion publique.

Aujourd’hui, quel est le nombre d’adhérents à l’UPR ?

On avoisine les 8 500 adhérents [NDLR: en octobre dernier, depuis l’UPR a franchi la barre des 9 500 adhérents]. On est au moins deux fois plus nombreux qu’EELV (Europe Ecologie Les Verts), quatre fois plus que le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) d’Olivier Besancenot , trois fois plus nombreux que Debout la France. On voit croître ce chiffre chaque jour, c’est très enrichissant. Dans l’Hérault, on enregistre près de 200 adhérents, plus d’une personne par semaine vient s’y ajouter. En 2010, 2011, 2012, c’était très dur de militer pour l’UPR mais aujourd’hui les Français se rendent compte qu’ils votent à droite ou à gauche, ils ont droit à la même politique. Ils attendent une nouvelle offre qui tarde à venir. Ce vent de fraîcheur, de spontanéité, de simplicité que l’on apporte, ça s’entend lorsque l’on milite et cela plaît.

L’UPR est un mouvement qui veut rendre à la France son indépendance et sa démocratie. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Les habitants de ce pays doivent décider de leur avenir collectif. Ce pouvoir nous a été confisqué d’un point de vue politique par la Commission Européenne, d’un point de vue monétaire par la Banque Centrale Européenne, d’un point de vue de défense militaire et de politique étrangère par l’OTAN. La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, c’est ce qu’il faut rétablir.

Selon vous, cela doit passer par une sortie de l’Union Européenne ?

Notre crédo c’est de dénoncer la construction européenne, l’euro et l’OTAN. Nous proposons d’en sortir par des voies légales. Les évènements vont dans notre sens : Syriza, la crise de la dette dans la zone euro, la déstabilisation des pays du Moyen-Orient via l’OTAN… C’est possible, un article de loi le permet. Il s’agit de l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne  pour la sortie de l’UE. Cela se passe en deux ans, afin de régler les conditions de sortie, conformément au droit international. Il n’y a pas d’article pour sortir de l’euro, même s’il est possible de trouver une faille dans le droit. Pour l’OTAN, c’est le Traité de l’Atlantique Nord, article 13. Cette sortie nous donnera le pouvoir d’adapter nos politiques sociales, monétaires, économiques, industrielles… et décider de ce que l’on veut conformément aux intérêts français.

Cela ne va-t-il pas nous fragiliser ?

Le français est l’une des rares langues à être parlée sur les cinq continents, la France fait partie du conseil de sécurité de l’ONU, la France détient la bombe atomique, la France est la deuxième zone économique exclusive au niveau maritime, le deuxième réseau diplomatique après les USA, on a quelques 6 500 contrats qui nous unissent avec des pays du monde entier. La France doit être ouverte sur le monde, il ne tient qu’à nous d’activer nos réseaux. La France n’est pas isolée.

Cette sortie de l’UE, c’est aussi une proposition de Marine Le Pen. Que pensez-vous du parallèle souvent fait entre l’UPR et le FN ?

Je comprends ces similitudes que font les gens. Le FN parle  aussi de l’article 50, mais pour renégocier les traités. Une fois de plus, la rengaine d’une autre Europe que proposent tous les partis de gauche comme de droite. Rappelons que pour renégocier ces traités, il faut l’accord à l’unanimité des 28 pays membres (article 48 du traité sur l’UE). C’est en cela que l’Europe est un système auto-bloquant. Le FN ne propose pas une sortie de l’Europe, ni de l’OTAN. Les frontistes parlent de sujets qui divisent mais il est impossible d’avoir un débat de fond. À l’UPR nous souhaitons rassembler les Français, en aucun cas les diviser comme le fait le Front National.

Concernant d’autres sujets qui intéressent les Français tels que l’emploi et l’immigration ?

Revenir au franc induirait une dévaluation compétitive aujourd’hui bloquée par la BCE. Les taux d’intérêts sont trop chers, ce qui nous empêche d’exporter, par exemple. Ces taux vont alors baisser et la machine sera relancée. Une relance par la demande, une politique keynésienne finalement. C’est exactement de ça qu’on a besoin en France. On part du principe qu’il n’y a pas de politique monétaire parfaite, simplement des politiques qui conviennent à certaines situations. C’est l’Europe qui dicte les politiques économiques, nos gouvernements ne sont là que pour les transcrire en droit français. On suit les directives européennes et on a une cote mal taillée qui ne correspond pas à nos besoins.

Il faut également savoir que l’article 63 du Traité sur le fonctionnement de l’UE stipule qu’on ne peut pas s’opposer aux mouvements de capitaux entre pays membres, on ne peut pas s’opposer  aux délocalisations. Aujourd’hui on perd une usine par jour et c’est prévu dans les traités. Encore une fois, nous sommes dans un système auto-bloquant. L’immigration, la dette et l’énergie sont des sujets clivants pour l’UPR. Notre programme, étroitement lié à celui du Conseil National de la Résistance de 1944, remis au goût du jour, sera assorti de trois grands référendums, de grands débats publics sur ces thèmes pour savoir ce que veulent les Français. Les décisions seront conformes à leurs souhaits.

Donc on sort de l’UE et de l’OTAN, et on voit le reste après ?

Oui c’est un peu ça. On ne dit pas que l’immigration, l’énergie nucléaire, les sujets sociétaux, ce n’est pas important. Mais compte tenu de ce qui se passe actuellement, il y a urgence. On ne va pas se préoccuper de changer le papier peint si la maison est en feu. On se focalise sur un sujet fondamental, on ne maîtrise plus les sujets clés à cause du fonctionnement européen.

Vous êtes aux côtés de Yvan Hirimiris, tête de liste régionale pour les élections de décembre prochain. Comment aborde-t-on les régionales à l’UPR ?

Nous souhaitons être présents dans toutes les circonscriptions. Un parti qui ne se présente pas à des élections, c’est un parti qui meurt, c’est aussi un bon indicateur de notre progression. En Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées nos listes sont complètes. Je pense que l’on sera présents partout sauf en Corse. Dans les Dom-Tom, à la Réunion. Encore une fois, nous souhaitons offrir une alternative. Et les élections à venir sont une occasion de se présenter à tous les Français.

Quelle est votre stratégie pour ces élections ?

Il s’agit de faire avec les moyens que nous avons à notre disposition : tractages, collages, tenues de réunions publiques. Mais c’est surtout la teneur de notre discours qui nous permet de croître : les clés de compréhension que nous apportons et le fait que nous sommes barrés des grands médias est quelque part un gage de qualité pour de plus en plus de personnes qui ont décidé depuis longtemps de ne plus croire ces derniers. Nous allons au fond des choses : nous expliquons pourquoi les choses se déroulent ainsi et pas autrement, et dans quel but.

Ces élections sont fortement marquées par la réforme territoriale, était-ce une bonne initiative selon vous ?

Aucune étude n’est venue attester des économies de dix milliards d’euros qu’auraient dû instiguer cette réforme, il ne s’agit que de suppositions, il n’y a pas de faits antérieurs qui le prouvent. L’agrandissement de la Région éloigne le citoyen et les décideurs du centre de réalisation et de gestion des administrations et des établissements publics, cela induit un recul du contrôle citoyen sur les élus. De plus, la réforme s’est faite sans concertation : ni avec les citoyens des départements concernés ni avec les élus et autres représentants des communautés. Elle n’émane pas d’une volonté des citoyens et fait office de cache-misère face aux véritables enjeux de notre pays. L’Etat se décharge de ses prérogatives. Treize grandes régions votées par les députés qui favorisent le transfert des services publics locaux aux entreprises privées comme l’assainissement de l’eau, la collecte des ordures… Plus la collectivité est grande, plus la gestion des services publics aussi, donc plus la tentation de transférer au privé est présente. Une grande structure induit un marché plus juteux.

Tout cela s’inscrit dans la perspective de supprimer les communes trop petites pour exister dans le marché mondial et les départements. Cela pour créer des structures supra-locales, des agglos, des communautés urbaines puis métropoles. Cela va dans le sens de la politique des euro-régions. Remplacer sentiment national au profit d’un sentiment régional : à qui cela profite ? Ainsi, on a l’exemple de l’Espagne, l’essentiel du pouvoir a été transféré aux régions. En Italie, depuis 100 ans, les régions ont gardé des compétences. L’Allemagne est une république fédérale… La France, elle, fait unité. Les régions ont été créées après De Gaulle : pas d’unité culturelle, économique, linguistique. Les régions françaises sont une invention pour renforcer la France sur le modèle du reste de l’UE. Il faut aussi souligner l’existence actuelle des GECT (Groupement Européen de Coopération Territoriale). GECT Pyrénées Méditerranée comprend ainsi le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, la Catalogne et les Baléares. Mi-française, mi-espagnole, indépendante de Paris et Madrid. Qui reçoit son argent de Bruxelles. De plus, nous expliquons pourquoi, via les traités européens, nous sommes perdants dans la mondialisation des échanges : vente de l’aéroport Toulouse-Blagnac, désindustrialisation le long de la Méditerranée… Notre projet est de dénoncer et de résister à ce qui semble comme une évidence pour les autres candidats, pour qui il ne peut y avoir d’autres alternatives. Elles existent, encore faut-il faire le bon diagnostic.

Entretien réalisé par Marion Dhoudain en octobre 2015. 

 

Après les attentats parisiens, l’UPR a, comme tous les partis politiques, vivement condamné le massacre revendiqué par Daesh. Invoquant la volonté de ne pas céder à la psychose ambiante, le parti de François Asselineau a choisi de maintenir son agenda de campagne électorale : « Une suspension ne saurait redonner vie aux victimes ou aider si peu que ce soit à l’enquête, mais encore elle reviendrait à concéder une victoire à tous ceux qui veulent asservir la France. »

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Marion Dhoudain

Etudiante en 2ème année Bachelor e-journalisme à HEJ Montpellier.

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