Humans of Montpellier n°70
Je m’appelle Reza Pounewatchy, je suis journaliste et animateur notamment pour Radio Nova. Je travaille aussi pour Canal +, j’ai travaillé pour TV5 Monde, pour RFO, iTélé, BFM et récemment aussi pour Vice.
Je connais deux-trois personnes à Montpellier, c’est un lieu que j’ai connu lors des grandes tournées organisées par Nova. Nova bouge un peu pendant l’été. Je suis tombé amoureux de cette ville et des gens qui y vivent. C’est une ville que j’aime beaucoup.
Ce qui m’a amené à être journaliste ? Ce n’est pas grand-chose si ce n’est d’avoir beaucoup regardé la télé, écouté la radio et regardé des films. Mon mantra c’est vraiment la curiosité, et ce qui m’a fait entreprendre ce parcours-là, c’est de partager ça avec ma famille. Je ne suis pas d’un milieu de journalistes, je ne suis pas issu d’un milieu aisé. J’ai bossé, j’ai bénéficié d’un grand capital culturel à défaut d’un capital économique.
Je trouve que c’est une base très solide, grâce à laquelle j’ai pu faire des études d’histoire et une école de journalisme en alternance. Je recommande cela aux jeunes qui ne savent pas quoi faire. Les écoles en alternance permettent de passer de la théorie à la pratique, c’est comme ça que j’ai pu travailler sur différentes rédactions, à savoir France Ô (qui est en grave difficulté en ce moment et que je salue) ou sur d’autres médias dont j’ai parlé précédemment.
Exercer mon métier de journaliste, c’est être curieux et faire passer cette curiosité aux autres
Mes projets actuels c’est de kiffer avec mes potes de Nova, de faire danser les gens, partager des kifs communs et faire connaitre des trucs. En somme exercer mon métier de journaliste, c’est être curieux et faire passer cette curiosité aux autres.
Radio Nova m’a touché depuis que je suis préado, m’a fait grandir, m’a fait connaitre plein de choses et a éveillé ma curiosité. Je pense à Rémy Kolpa Kopoul, un animateur historique de la maison qui nous a quitté il y a quelques années, et disait être un collectionneur. Et il voulait faire découvrir ce que qui faisait partie de sa collection à un public plus large : des gens qu’il connaissait, et qui ont des projets qui sortent un peu de ce que t’as l’habitude d’entendre à la radio.
Le métier de journaliste c’est ça et tu peux le développer dans différents domaines : la musique, mais aussi le cinéma, la politique, en société etc. Il y a plein de gens qui bougent, qui font les choses de leur côté et nous on est des passeurs, en fait. C’est ça l’idée. Et faire cette caravane pour Soundclash 2018, ça contribue à tout cela.
Ambiance sur la place Sainte-Anne à #Montpellier, pour le Soundclash 2018 de @laRadioNova, set de #musique et blind-test 🔊🎶 pic.twitter.com/0sTfCsVIW0
— LeNouveauMontpellier (@LeNouveauMtp) 31 juillet 2018
Après notre passage au carré Ste-Anne, on bouge vers le Fiest’A Sète. C’est l’un des premiers festivals que j’ai fait quand Nova animait sa grande tournée avec Rémy Kolpa Kopoul. Forcément, il faut se rendre au Théâtre de la Mer pour se rendre compte de la portée du lieu et de l’évènement.
C’est ça l’état d’esprit de Radio Nova, ils te font découvrir des artistes que tu n’as pas l’habitude de voir ailleurs
Rémy ayant beaucoup bossé avec José Bel, le créateur et président de ce festival, on est dans la continuité de cet état d’esprit : ça permet d’être curieux et de le partager. On mixe un peu, on anime trois émissions et on donne du soutien. On est dans un endroit qui n’est pas du tout phagocyté par le monde, qui est vraiment dans un bon esprit avec des gens bienveillants aimant la bonne musique. C’est ça l’état d’esprit de Radio Nova, ils te font découvrir des artistes que tu n’as pas l’habitude de voir ailleurs ainsi que des cultures.